- Euro 2012
- Groupe D
- Ukraine/France (0-2)
- Notes
Sheva n’a rien pu faire
C’est au cœur de leur meilleure période que les Jovto-Blakytni ont encaissé les deux buts français en trois minutes. Contrairement au match contre la Suède, l’équipe d’Oleg Blokhine n’a jamais pu renverser la vapeur. Bulletin scolaire…
Andrei Pyatov (8,78) : Le quatorzième gardien ukrainien a été plutôt brillant. Il a retardé la proverbiale échéance grâce à de superbes arrêts (29e, 39e, 49e, 62e). Seul bémol : il a pris les buts français sur sa gauche, anticipant un tir ouvert sur celui de Ménez.
Oleg Goussev (3, 14159265): Un peu à la traîne sur le but de Cabaye ; en constante difficulté vis-à-vis de Benzema ; toujours à la limite avec Ribéry. La pie qui déchante…
Taras Mykhalyk (2,92) : Un fantôme dans l’après-midi pluvieux de la Donbass Arena. Qui l’a vraiment vu ? Était-il vraiment là ?
Yevhen Khacheridi (5,55) : Joue dur.
Yevhen Selin (5,55): Joue dur. Faisait le match avec Khacheridi. Le seul qui l’intéressait de toute évidence.
Anatoliy Tymoshchuk (C-): Anatolyi causait avec Francky pendant l’interruption. De l’usage de l’accent circonflexe chez François Villon, de toute évidence. Défendait, mordait, grognait avant la pause. Disparu après les citrons, à part sur cette superbe frappe au-dessus grâce à un appel de Yarmolenko (51e) et sur un carton jaune inutile au bord du crépuscule… Tu peux faire beaucoup mieux que ça, Anatolyi…
Sergueï Nazarenko (4,02); (puis Artem Milevskiy, 60e) : Il a donné du liant au début, s’est assoupi ensuite avec une erreur qui a failli profiter à Ménez (26e). S’est carrément endormi ensuite. Remplacé à l’heure de jeu.
Andrei Voronin (4,99); (puis Marko Dević, 46e): L’agent double du Dynamo Moscou a eu le grand mérite de brusquer ses homeboys au cœur de la première mi-temps. Après, il est resté aux vestiaires reposer ses vieilles jambes. Marko Dević, le Serbe naturalisé du Metalist, s’est signalé par deux raids aussi prometteurs que mal conclus.
Andriy Yarmolenko (1, 618…); (puis Alyev, 69e): Il y avait six joueurs du Dynamo Kiev sur la pelouse du Shakthar contre un seul du club local, le quatrième gardien initial. Peut-être une bonne blague de Blokhine. Ce soir, Yarmolenko ne s’est pas fait que des amis au pays des frères Klitschko. Le youngster ultra-prometteur du Dynamo a alterné une paire de numéros de funambule et une frappe sans danger (25e) avec des absences prolongées. 1,618 ? Le Nombre d’or, le chiffre magique pour construire de grandes choses.
Yevhen Konoplyanka (D+): Moins en vue que contre la Suède, le pote de sélection de jeunes, l’ailier sonique de Dniepr a sombré lui aussi dans les grandes largeurs.
Andriy Shevchencko (94%): Le deuxième disque, le deuxième film, le deuxième match : toujours difficile de confirmer. Un peu las, l’ancien de Chelsea a néanmoins joué aux cartes avec Rami presque à chaque fois. Deux frappes chirurgicales : l’une stoppée par Lloris (35e), l’autre de peu au-dessus (49e). A tiré la substantifique moelle de ses moyens… On espère pour lui, et pour tout le monde, que son deuxième ne sera pas le dernier…
Match nul en montagnes russes entre Manchester United et BournemouthPar Rico Rizzitelli




























