
L’Equipe (type) du dimanche
Adieu les matches internationaux, le ballon rond retrouvait ses enceintes habituelles. Les filets ont tremblé aux quatre coins du Vieux Continent. Certains ont mieux fait le boulot que d’autres. Les heureux élus sont…

Adieu les matches internationaux, le ballon rond retrouvait ses enceintes habituelles. Les filets ont tremblé aux quatre coins du Vieux Continent. Certains ont mieux fait le boulot que d’autres. Les heureux élus sont…

Le Real se rapproche du Barça sans convaincre. Des Blaugranas qui plient mais ne perdent pas. Valence se rassure. Le Depor confirme face à Séville et Majorque ridiculise Getafe. Bienvenue dans la 7ème journée de la Liga de las Estrellas.

Leonardo peut souffler. Son équipe l’a finalement emporté sur une Roma qui peut se mordre les doigts. Le Milan n’est pas encore au mieux, loin de là, mais il a peut-être trouvé une organisation salvatrice.

Drôle de neuvième journée. L’OM est allé fermer quelques bouches en Lorraine en explosant Nancy 0-3. Valbuena, Brandao et Abriel ont réveillé les intentions marseillaises après deux défaites de rang en L1. Mais la vraie surprise vient au choix de Bourgogne, où Auxerre a infligé sa deuxième défaite à Bordeaux (1-0), ou de Lyon, où les hommes de Claude Puel ont offert leurs fesses au FC Sochaux (0-2). Clint Eastwood était là. Il a vu un but de Jacques Faty. Il n’est pas près de l’oublier.

Manchester United reprend la main, Chelsea perd un nouvelle fois loin de chez lui, Arsenal sait recevoir, et Liverpool pas loin de la crise. Une journée qui fait les affaires de Tottenham, et qui, évidemment, complique celles de Portsmouth, toujours bon dernier et peut-être déjà condamnée à la Coca-Cola Championship. Pauvre Piquionne.

Quinzième avant de recevoir Paris, le TFC court après la réussite de la saison dernière. Pas de quoi affoler le père Casanova pour qui son équipe n’est pas si loin que ça de la vérité.

La bonne pioche du Panathinaïkos ne s’appelle pas Djibril CIssé, mais Cédric Kanté. L’international malien, sous-coté en France, espère profiter de cette expérience grecque pour remplir une armoire à trophées dans laquelle la Coupe de la Ligue gagnée en 2005 avec Strasbourg commence à sentir le vide et la poussière.

Ce samedi, Bordeaux, invaincu pendant sept mois, a perdu son deuxième match de suite tandis que Lyon s’inclinait pour la première fois de la saison. Pendant ce temps-là l’OM s’imposait à Nancy et Montpellier rejoignait l’OL en tête du championnat. La Ligue 1 marche de nouveau sur la tête…

Hambourg et Leverkusen, les deux ogres qui dominaient le championnat, depuis le début de saison se sont neutralisés dans la cité hanséatique. Derrière, les membres du « sub-top » (Schalke, Werder, Bayern), tous vainqueurs, s’en pourlèchent les babines. Ce dimanche, Dortmund et Wolfsburg joueront à quitte ou double leur position sur la table d’une Bundesliga, plus que jamais coupée en deux.

Intensité, tactique, temps forts, coups, temps faibles, bons contrôles, la tête, Jovetic, les jambes, Sissoko-Melo-Poulsen, la pluie turinoise, les bouclettes de Ferrara, l’écharpe de Prandelli. 1-1.

A l’issue d’un match d’une énorme intensité, Aston Villa a su inverser le cours des événements pour terrasser Chelsea et relancer un championnat assez dingue pour l’instant.

Après deux semaines de trêve internationale pour cause d’éliminatoires au Mondial sud-africain, le championnat reprend là où on l’avait laissé, à savoir à Auxerre, Lorient, Montpellier et Le Mans. Sexy, sexy, sexy…

« Désolé pour le dérangement, une petit fête entre amis est organisée ce soir au Stade Luigi Ferraris ». Les dirigeants du Genoa ont prévenu toute la Ligurie. Samedi, ce sont les potes de l’Inter qui débarquent. Un match aux allures de retrouvailles.

Pour certains spécialistes (Larqué, Pires), les Bleus avaient davantage à craindre d’un barrage face à l’Ukraine ou la Bosnie que face à la République d’Irlande. Mouais, c’est mal connaître le parcours des coéquipiers de Robbie Keane, métamorphosés depuis la nomination de Giovanni Trapattoni au poste de sélectionneur.

Samedi à 13h45, les Blues entendent bien continuer à mener le bal en Premier League malgré un délicat déplacement chez les Villans. La continuité, une idée qui fait florès du côté des pensionnaires de Stamford Bridge et qui pourrait bien les emmener très haut.

Après des années de bling-bling au sommet de la Liga, le Deportivo La Corogne a une sacrée gueule de bois. Depuis le début de saison pourtant, les hommes de Lotina font un bon début de championnat. Enfin la fin de la galère ?

Après la trêve, Barcelone retrouve son championnat. A Valence, où le Mes que un Club n’a pas coutume de réussir. Mais ces derniers ne sont pas au mieux.

Un coup de sifflet litigieux en 1982, une banderole foireuse en 1985, Roberto Baggio, une Coupe de l’UEFA, un pénalty non tiré, Roberto Baggio, un calciopoli, des banderoles, deux-trois bastons, des joueurs qui passent d’un club à l’autre, deux-trois bastons. Voilà trente ans de haine entre la Juventus et la Fiorentina résumés en deux lignes. Avant le match d’aujourd’hui, 18h00, comptant pour la 8e journée de Serie A, qui devrait permettre d’ajouter une petite ligne. Explications.

Le FC Lorient réalise le meilleur départ en championnat de toute son histoire. Additionné à la récente polémique Gourcuff-Kombouaré à propos de Makélélé, rarement le Klub Football an Oriant-Kreisteiz Breizh (en V.O) aura fait autant parler de lui. Lumière sur le phénomène automne-hiver 2009 avec le petit nouveau Sigamary Diarra, souffre-douleur du grand Claude MC et donc à l’origine de la rixe verbale entre les deux coachs.

L’Ukraine a arraché la deuxième place du groupe 6, dominé par l’Angleterre, longtemps promise à la Croatie, à la faveur d’une victoire assez inattendue face aux Anglais samedi dernier. L’Ukraine jouera donc les barrages et, bien que quart de finaliste de la dernière Coupe du Monde, figurera dans le deuxième chapeau lors du tirage au sort de lundi soir.

Ils sont Français, ils jouent à l’étranger, vous n’en avez peut-être jamais entendu parler. Rendez-vous chaque semaine sur sofoot.com pour un speed dating avec l’un d’eux… Ce vendredi, entretien avec Gregory Arnolin qui évolue au Sporting Gijon.

Allez ! On achève la parenthèse des Bleus avant de se replonger dans la L1 et la C1. Avant-derniers feux de l’actu de l’Equipe de France : les barrages, Zürich, Domenec’h, Escalettes, Houllier, Maradona… Et De Gaulle !

Ancien sélectionneur de l’Espagne et de la Serbie, le Basque Javier Clemente livre ses impressions sur le début de la Liga en rêvant d’un possible retour en France. Petit bilan du championnat espagnol avec l’ex coach de l’OM.

L’Albiceleste est qualifiée pour la phase finale du Mondial mais n’a franchement pas la gueule d’un futur champion : un style de jeu parfaitement immonde, une star (Messi) aux abonnés absents, et un sélectionneur qui ne semble avoir que ses tripes en guise de projet de jeu. Analyse.

« On se lève tous pour la Ola ! Ola-ola ! » Youpi, la France ! C’est fou l’ambiance kermesse de 12 juillet qui règne autour de l’Equipe de France depuis la folle semaine bretonne et les 8 buts inscrits contre les Féroé et l’Autriche ! Un Stade de France en mode Mondial 98 qui délire à pleins tubes quand les Bleus font tourner la chique contre les Autrichiens : « Oooolééééééééé ! »… Sauf que y’a encore deux matchs de barrages à jouer pour y être, justement, au Mondial.

Entre deux dégustations dans son vignoble du Bordelais avec son pote Chalmé, J.Micoud trouve le temps d’être consulté par Orange Sport sur les matchs de Bundesliga. Quatre ans au Werder font de lui un connaisseur du Deutsche Fußballmeister. Qui revient sur les huit premières journées de ce championnat de mal-aimés.

Le match sentait bon le vieux cuir, les maillots suants et les vestiaires amiantés. Une ambiance de début du siècle régnait au sein de Centenario, vétuste comme il se doit avec ses gradins en béton, son architecture dépassée et son tableau d’affichage n’ayant jamais vécu l’ère du numérique. Le duel décisif entre l’Argentine et l’Uruguay -191ème épisode d’une rivalité historique- s’annonçait old shool. Et il le fut.

Depuis que Capello a pris les rênes de la sélection, tout le monde est d’accord pour dire que l’Angleterre joue mieux. L’Italien a même trouvé le schéma pour faire cohabiter Lampard et Gerrard au milieu de terrain, un casse-tête sur lequel ses prédécesseurs se sont à moult reprises cassé les dents. Mais en réalité, ce n’est pas uniquement sur le terrain qu’il faut chercher une preuve de la rupture incarnée par Don Fabio. Le mister a également instauré une certaine discipline extrasportive, un secteur par tradition défaillant de l’autre côté de la Manche.

L’Equipe de France en a donc fini avec cette phase éliminatoire sur une bonne notes. Huit buts et deux matchs, avec ce France-Autriche, réplique inversée du match aller. La boucle est bouclée.

Dernière journée d’éliminatoires, dernière étape avant les barrages. Tous les matchs de ce soir ne seront pas passionnants, loin de là. État des lieux, forces en présence, si vous voulez savoir où les choses se putain de passent, c’est par là. Cadeau bonus «Madame Soleil» : la liste des qualifiés et barragistes.

Vincent Duluc, dans L’Equipe du jour : «France-Autriche ne plantera pas le décor du mois à venir, mais il en sera un élément. » D’accord. «France-Autriche est important enfin, parce que c’est une manière d’avancer»… D’accord. Bon, ben : match important, alors.