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Newell’s Old Boys, les 6 hommes du titre

Par Léo Ruiz
Newell’s Old Boys, les 6 hommes du titre

Rosario est de retour au premier plan en Argentine. Après la remontée en première division de Central, c'est l'autre club de la ville, Newell's Old Boys (aussi qualifié pour les demi-finales de la Copa Libertadores), qui vient d'être sacré champion pour la sixième fois de son histoire. Un titre obtenu, entre autres, grâce à six retours gagnants. Six bonhommes formés au club. Six fidèles.

1/ Lucas Bernardi
Le premier à être rentré au bercail. Après huit saisons en Ligue 1, entre l’OM et l’ASM, le fidèle Bernardi est revenu couper les offensives adverses et relancer propre en Argentine. Capitaine de son Newell’s querido, il a tenu la baraque quand le club était au plus mal, puis a prolongé l’aventure quand l’équipe devenait compétitive. Suspendu trois mois pour dopage cet hiver, il est revenu dans le onze de départ sans faire de bruit, comme à son habitude. Sacré champion pour la première fois de sa carrière (qui ne comptait jusqu’à présent qu’une Coupe de la Ligue), le Rosarino pur et dur rêve de s’en aller sur un historique doublé (champion d’Argentine-Copa Libertadores), avant de penser au banc de touche et à la présidence du club, ses objectifs.

2/ Diego Mateo
Le beau blond de la récupération. Rentré en 2009, comme Bernardi, Diego Mateo Alustiza est le genre de numéro 6 (ou 5 pour les Argentins) classique, calé devant sa défense, dur sur l’homme, récupérateur infatigable malgré ses 35 ans, et pas avare en efforts. Un pion essentiel dans l’équilibre de ce Newell’s joueur et offensif. Passé par l’Italie (Lecce) et l’Espagne (Racing Santander, Real Valladolid, Hercules), il est le seul joueur de cette liste à avoir évolué dans un autre club argentin que Newell’s. Ce qui ne l’empêche pas de faire partie des idoles de la maison.

3/ Gerardo Martino
L’entraîneur. L’origine du renouveau de Newell’s. De retour sur ses terres début 2012, quand le club était en grande difficulté, le « joueur de l’histoire de Newell’s » (505 matchs et 3 titres de champion avec la Lepra) a rameuté du beau monde et construit en peu de temps l’une des meilleures équipes du continent, dont le beau jeu contraste avec le reste des équipes du championnat argentin. Sept fois champion du Paraguay lorsqu’il était à la tête de Libertad et de Cerro Porteño, quart-de-finaliste en Afrique du Sud, puis finaliste de la Copa América avec la sélection paraguayenne, Martino est très convoité en Europe, et notamment en Espagne. Il a toutefois une Copa Libertadores à soulever avant de traverser l’Atlantique (il a perdu deux finales avec Newell’s en tant que joueur, en 1988 et 1992).

4/ Gabriel Heinze
Le chef de la défense. Gaby devrait annoncer prochainement sa fin de carrière, et c’est malheureux, tant l’ancien Marseillais est bon au milieu de cette arrière-garde rouge et noire. Mais Heinze est comblé. Après tant de succès en Europe, il voulait terminer en beauté là où il avait commencé. C’est chose faite. Lors de la victoire 5 à 0 contre Unión, il y a dix jours, El Gringo a même inscrit son premier but sous le maillot de la Lepra. À Rosario, Heinze évolue en défense centrale et joue comme il l’a toujours fait : avec roublardise, en remportant ses duels, en mettant des coups quand il faut mettre des coups, en passant la moitié du match à discuter avec l’arbitre, mais aussi en balançant des transversales de 40 mètres ultra-précises avec son pied gauche.

5/ Maxi Rodríguez
Le détonateur. Positionné sur l’aile gauche de l’attaque, La Fiera régale le public et ses partenaires. Explosif, décisif, excellent dribbleur, altruiste et travailleur dans son couloir, Maxi Rodríguez est le leader du secteur offensif et le vice-capitaine de ce Newell’s Old Boys, pour qui il a résilié son contrat à Liverpool. Son bilan : 4 buts, 5 passes décisives, un pénalty obtenu et deux buts des siens suite à une frappe de sa part repoussée difficilement par le gardien adverse. Le tout en 18 journées, auxquelles il n’a pas toujours pu participer du fait des convocations en sélection. L’auteur du plus beau but du Mondial 2006 a réalisé un championnat monstrueux. Et il en a encore sous la semelle.

6/ Ignacio Scocco
Le buteur. La figure. La hype. Goleador de ce Tournoi Final, goleador du précédent Tournoi Inicial (24 buts en tout + 5 en Libertadores), Nacho Scocco, 28 ans, s’est complètement relancé après une expérience bof bof aux Émirats arabes unis. Déjà champion en 2004 avec Newell’s, année au cours de laquelle il avait piqué le poste de numéro 9 à Mario Jardel, l’ancien buteur de l’AEK Athènes semble avoir le talent, l’expérience et la maturité pour aller régaler une bonne équipe européenne. C’est son objectif. L’Atlético Madrid de Simeone s’est déjà manifesté.

Par Léo Ruiz

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