S’abonner au mag
  • France – Ligue 1
  • 25e journée
  • Monaco/Montpellier (0-0)

Monaco et Montpellier ne veulent pas aller plus haut

Par Romain Canuti
3 minutes
Monaco et Montpellier ne veulent pas aller plus haut

Les deux équipes en course pour l'Europe se neutralisent dans un match plutôt moyen (0-0). Avec un peu plus d'audace, leurs concurrents n'auront pas de mal à leur passer devant.

MonacoMontpellier (-1-1)

Les Marseillais peuvent être tranquille. Alors que Monaco avait l’occasion de leur griller leur place sur le podium en quelques jours, ils resteront finalement bien sagement deux points derrière après deux nuls à domicile. Contre Saint-Étienne vendredi (1-1) et donc contre Montpellier (0-0). Et encore, ils peuvent s’estimer heureux de ne pas avoir seulement un point. Leur chance, c’est que l’équipe de la Paillade, qui joue toujours aussi bien, a peut-être pris au pied de la lettre la boutade de son coach qui assure à longueur d’interviews ne pas vouloir jouer la Ligue Europa. Car en forçant, cette rencontre aurait pu être pour eux.

Monaco très prudent

Parce que pour ce match en retard, Rolland Courbis ne part pas la fleur au fusil. Celui qui a aussi joué à l’ASM muscle son milieu, avec deux numéros 6 et Morgan Sanson juste devant. Mais avec Mounier et Lasne sur les côtés, l’idée reste quand même d’utiliser le ballon. Ce que Montpellier arrive à faire et plutôt bien en première période. C’est peut-être parce que le grand rendez-vous de Ligue des champions approche, mais Monaco joue au hérisson de son côté. Toulalan, Bernardo Silva et Moutinho sont d’une prudence extrême. Sur une bonne frappe de Sanson repoussée par Subašić, Lucas Barrios a l’occasion à la demi-heure de jeu de marquer un de ces buts de renard qu’il a déjà plantés par dizaines. Mais il se manque. L’ASM pense donc donner une leçon de réalisme aux Héraultais juste avant la pause, comme en Champions. Kurzawa pense ouvrir le score de la tête sur un coup franc excentré, mais l’arbitre de touche a vu un hors-jeu, à juste titre. Un beau soulagement pour Jourdren qui s’était complètement manqué sur le coup.

Lucas Barrios fait n’importe quoi

Pour le deuxième acte, Bryan Dabo se voit bien obtenir un penalty dans les premières minutes. Mais l’arbitre n’est pas de cet avis. Peut-être que le milieu défensif paie ses déclarations d’après-match du week-end, où il expliquait qu’il avait joué sur la possibilité de voir l’arbitre faire de la compensation. Mais le produit du centre de formation ne jette pas si facilement ses convictions à la poubelle. 5 minutes plus tard, il feinte Dirar pour s’infiltrer dans la surface et s’écroule dès qu’il sent la main sur l’épaule de son adversaire. Cette fois-ci, c’est bon, c’est penalty. Sauf que Lucas Barrios, décidément pas dans un bon soir, le foire dans les grandes largeurs, tirant au-dessus.

Un nouveau coup mental qui pourrait permettre à Monaco de planter un bon coup de poignard. Mais Martial n’arrive pas à prendre le dessus sur un Vito Hilton qui pourrait être son père, puisqu’il a 18 ans de plus que lui, quand même. De rage, l’international français se prendra un jaune pour un tacle un peu jaloux par derrière au pressing. Monaco s’en remet alors à Bernardo Silva à dix minutes de la fin, qui tape une bonne reprise dans la surface, mais Jourdren se montre décisif. Montpellier construira parfaitement un dernier contre dans le temps additionnel, mais avec Souleymane Camara à la finition, qui n’a plus la santé pour les braquages de dernière minute. Il faudra donc en rester là, pour le bonheur de tout le monde visiblement. À n’y rien comprendre, vu le classement.

⇒ Résultats et classement de L1

Salah à Liverpool : le poids du Mo

Par Romain Canuti

À lire aussi
Les grands récits de Society: Tout le monde en parle, l'histoire orale
  •  
Les grands récits de Society: Tout le monde en parle, l'histoire orale

Les grands récits de Society: Tout le monde en parle, l'histoire orale

C’était une émission, c’est devenu un rendez-vous. Puis un objet de culte. Souvent drôle, parfois intelligente, toujours alcoolisée et volontiers vulgaire, Tout le monde en parle mêlait la désinvolture d’une petite soirée entre potes et le clinquant d’un dîner dans le grand monde. Voilà pourquoi personne ne l’a oubliée, même 20 ans après.

Les grands récits de Society: Tout le monde en parle, l'histoire orale
Articles en tendances

Votre avis sur cet article

Les avis de nos lecteurs:

Nos partenaires

  • Vietnam: le label d'H-BURNS, Phararon de Winter, 51 Black Super, Kakkmaddafakka...
  • #Trashtalk: les vrais coulisses de la NBA.
  • Maillots, équipement, lifestyle - Degaine.
  • Magazine trimestriel de Mode, Culture et Société pour les vrais parents sur les vrais enfants.
  • La revue de presse foot des différents médias, radio et presse française/européenne, du lundi au vendredi en 3 à 4h!