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  • Coupe du monde 2014
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  • Suisse/Équateur (2-1)
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Mehmedi, le coup gagnant

Par Mathieu Faure
Mehmedi, le coup gagnant

Injecté à la pause, l'attaquant Mehmedi a égalisé avant de faire ce qu'il voulait sur le côté gauche. Le voilà sans doute assuré de débuter contre la France lors du prochain match. Un joli coup.

Suisse

Benaglio (4) : Qu’a-t-il voulu faire sur le but de Valencia ? Vous avez 4 heures.

Lichtsteiner (5) : Avant d’être titulaire en Coupe du monde, Stephan a eu trois vies. Dans l’une d’elles, il avait comme consigne de centrer sur le crâne de Matt Devlin Moussilou. Dans une autre, il portait des pompes de couleurs différentes.

Djourou (6,5) : Kolo Touré sans moustache. Le marquage strict dans la surface sur les phases arrêtées est en option, mais il a tenu sa défense tout seul comme un grand. Indispensable, mais attention aux errances, hein…

Von Bergen (5) : La caution suisse de l’équipe. Et c’est tout, apparemment.

Rodríguez (6,5) : Une grosse frappe, une belle gueule, un caviar pour Mehmedi et un autre pour Seferović. Patron.

Behrami (6) : La crête et la décoloration blonde, deux modes démodées sur le même crâne, c’est trop. Utile sur le 2-1, ceci dit.

Inler (5,5) : La grosse Bertha. Type : mortier lourd. Calibre : 420 mm. Longueur du tube : 5 mètres. Portée de tir : 9 300 mètres. Précision : à revoir.

Shaqiri (5,5) : Un homme sans cou. Un tronc, quoi. Le genre de physique à enfiler une combinaison moulante pour se mettre à quatre pattes sur un tatami : un lutteur, en somme.

Xhaka (4) : Xhaka le guerrier avait laissé sa hache et son bouclier au vestiaire. 100% de mauvais choix.

Stocker (2) : Emploi fictif. L’administration suisse a préféré offrir à Mehmedi (7) un CDD de 45 minutes pour jouer à onze et, accessoirement, marquer un but.

Drmić (5) : Troisième meilleur buteur de Bundesliga avec Nuremberg, mais tout seul à la pointe de l’attaque de la Nati. Remplacé par Seferović (7), buteur sur la fin.

Équateur

Domínguez (5) : Plutôt rassurant jusqu’à l’égalisation où il roupille sur sa ligne alors que le ballon arrive à un mètre de lui.

Paredes (6) : Habitué à la chair avec son club de Watford, le latéral droit a parfaitement ambiancé Rodríguez dans un collé-serré très suave.

Guagua (5,5) : Du style, de la voix, un air de déjà vu. Lady Guagua.

Erazo (5,5) : Avec son allure, ce type est soit douanier, soit soldat. Mais pas footballeur. Si ?

Ayoví (6) : Walter l’ancien. Le mec régale sur l’ouverture du score de sa patte gauche, joue latéral gauche avec le numéro 10 sur le dos. Il pue le football vintage.

Noboa (5,5) : Le Moscovite est solide comme un roc. Nâdiya le sait depuis 2006, mais personne ne le dit.

Gruezo (5) : La nouvelle merveille du football équatorien. 19 piges, des cuisses à la Martin Djetou, mais il subit une humiliation en règle sur l’égalisation suisse. Va falloir rebondir, et vite.

Valencia (4) : Pendant un an, les fans de Manchester United ont pensé qu’il s’économisait en vue du Mondial. Et si, en fait, il était cramé jusqu’à l’os ?

Montero (6,5) : Flèche rouge avant le match, l’ancien de Villarreal était en feu. À tel point que les Suisses ont fait une prise à deux sur lui en seconde période. Un threesome.

Valencia (6) : Aucun lien, fils unique. Les Suisses avaient décidé de le laisser seul dans la surface. Tant pis : il troue Benaglio d’une tête sans forcer.

Caicedo (5) : Bafétimbi Gomis mixé avec Mario Melchiot.

Par Mathieu Faure

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