- C3
- 8es
- Roma-Lyon (2-1)
Les notes de l’AS Rome

Victorieuse, mais éliminée, l’AS Rome va devoir se relever après ce cuisant échec en Ligue Europa. Les Giallorossi pourront néanmoins l’avoir mauvaise envers leurs supposés leaders, Nainggolan et Džeko.
AS Roma
Alisson (5,5) : Le dernier Becker à avoir secoué la planète sport envoyait des parpaings monstrueux sur herbe et ne faisait pas dans la demi-mesure quand il s’agissait de pousser un coup de gueule. Pas de bol, le gardien de la Louve est plus miaou-miaou que boum-boum.
Rüdiger (5,5) : Casser des barres transversales, il sait bien faire. Frustré par ce manque de réussite, le Teuton est ensuite entré dans un état de schizophrénie importante, oscillant entre adepte de la boucherie bon marché et corsaire à l’abordage. Inquiétant.
Manolas (3,5) : Croqué sur le premier but lyonnais. Premier joueur averti de la rencontre. Premier Romain à dégommer Valbuena. En fait, le mec aime beaucoup les premiers rôles, sauf quand il s’agit d’être bon sur le terrain. Kostas Concordia.
Fazio (5) : C’était sûrement à lui de prendre Diakhaby au marquage. Du coup, c’est peut-être lui qu’on immolera par le feu au Colisée ce soir, tard dans la nuit.
Bruno Peres (6) : Pas de doute, ça va très vite sur le côté droit. Mais quelle idée de se mettre à faire des jongles dans la surface adverse ? Remplacé par Stefan El Shaarawy (59e), qui avait des comptes à rendre à la Ligue 1.
Mario Rui (6,5) : Sapé comme Jallet ? Très peu pour lui. Des cheveux courts, un joli maillot rouge, la moustache et une bonne bouille de plombier. Le tout avec une étoile d’invincibilité pendant 75 minutes. It’s Rui, Mario ! Remplacé par Diego Perotti (76e) pas vraiment en mode Pibe de Oro.
De Rossi (7) : Dans les règles de l’aéronautique, un commandant de bord est tenu à une obligation de résultat qui demeure même s’il évolue dans un environnement défavorable. Avec une passe décisive et la tête haute, le barbu aura procédé à l’évacuation de tous les passagers de son vol avant de quitter les commandes. Daniele à centrale, terminé. Remplacé par Francesco Totti (84e), Boeing en péril.
Strootman (6) : Qu’est-ce que ce joueur aurait donné sans ce maudit genou fragile ? Les Pays-Bas auraient gagné l’Euro 2016 au lieu de le regarder à la télé, et le Ballon d’or serait aujourd’hui entre ses mains. Au lieu de ça, il est quelconque même dans ses buts. Putain de ménisque.
Nainggolan (4) : Translucide : Qui laisse passer les rayons lumineux, mais ne permet pas de distinguer nettement les contours ou les couleurs des objets. Ils sont puissants les néons de l’Olimpico, dis donc.
Džeko (4,5) : Un frisson juste avant la mi-temps, et puis plus rien. Elle est peut-être là aussi, la raison de la qualification lyonnaise.
Un espoir lyonnais s’envole vers la JuventusPar Antoine Donnarieix