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  • USA/Japon (5-2)

Les Américaines championnes du monde !

Par Lhadi Messaouden
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Les Américaines championnes du monde !

Seize après leur dernier sacre, les Américaines sont à nouveau les reines du foobtall mondial. Au terme d'une rencontre prolifique (5-2), les Stars & Stripes se sont adjugé le troisième Mondial de leur histoire face à des Japonaises dépassées, mais vaillantes.

États-Unis Japon : 5-2

Buts : Carli Lloyd (2e, 5e, 16e) et Lauren Holiday ( 14e) Tobin Heath (54e) pour les États-Unis // Yuki Ogimi (27e) et Julie Johnston (52e c.s.c) pour le Japon

De loser à héros, il n’y a parfois qu’un pas à faire. Carli Lloyd, elle, aura attendu quatre longues années pour l’effectuer. Lors de la finale du Mondial de 2011, la capitaine américaine avait loupé son penalty lors de la séance de tirs au but fatale aux USA. Depuis le 17 juillet 2011, ce cauchemar pourchasse la fille du New-Jersey. Mais cela a pris fin ce dimanche. Après avoir inscrit un doublé en moins de trois minutes, Lloyd a achevé sa route vers la rédemption. Sur une récupération et un grand-pont dont elle a le secret, la joueuse de Houston tente un lob sur la gardienne japonaise depuis le milieu de terrain. Cette géniale inspiration se termine dans les cages asiatiques. Cette réalisation permet aux États-Unis d’être à nouveau sacrés et de décrocher leur 3e étoile. Carli Lloyd, tu es pardonnée.

Un air de revanche

Défaits en finale lors de la Coupe du monde 2011 par la sélection asiatique, les États-Unis démarrent cette rencontre avec un goût de revanche dans la bouche. Et si elles n’étaient pas au courant, les Japonaises l’ont très vite compris. À leurs dépens. Après une petite minute de jeu, la Team USA obtient un corner. Morgan Rapinoe le frappe et trouve le pied de Carli Lloyd (2e), 1-0. À peine le temps de faire le dégagement, les Nadeshiko concèdent un coup franc. Rapinoe le botte à nouveau, et évidemment, le cuir atterrit sur Lloyd (5e). Déjà-vu. L’objectif japonais de maintenir le score de parité le plus longtemps possible est mort-né. Les Américaines se font plaisir, et les occasions s’enchaînent, tout comme les gestes de grande classe.

Après une très belle combinaison, Lauren Holiday aggrave la marque pour les siennes (14e). 3-0, le Japon peut passer la manette. Loin de se contenter de ce score, Carli Lloyd décide d’achever définitivement l’adversaire du jour. Suite à une récupération haute, la capitaine américaine frappe le ballon depuis le milieu de terrain. Ayumi Kaihori est loin de ses cages et se fait lober (16e). Incroyable. Avec ce premier triplé inscrit en finale du Mondial féminin, Lloyd entre dans l’histoire de la compétition, et ce, de la plus belle des manières. Le Japon crache ses tripes, mais Yuki Ogimi sauve l’honneur asiatique d’un bel enroulé (27e). La mi-temps est sifflée. Le match, quant à lui, est déjà terminé. Enfin presque.

Les vétérans sur la pelouse

Au retour des vestiaires, les Américaines redémarrent comme lors du premier acte. Agressives et entreprenantes, les Yanks recherchent leur cinquième pion. Mais à trop vouloir marquer, Julie Johnston confond les cages adverses avec les siennes et offre un joli contre-son-camp aux Japonaises (52e). Les Nadeshiko veulent croire à un retournement de situation incroyable, mais les États-Unis ne sont pas de cet avis. Sereine comme à son habitude, la Team USA se repose à nouveau sur les coups de pied arrêtés afin d’offrir à Tobin Heath le septième but de cette folle soirée (56e). Malgré la déroute façon Pearl Harbor, les Japonaises retrouvent leur vrai visage.

Enfin discipliné et concentré, le Japon fait parler sa technique et posent quelques soucis à la défense américaine. À plusieurs reprises, les coéquipières de la Lyonnaise Saki Kumagai frôlent la réduction du score (72e, 74e), mais Hope Solo ne laisse plus rien passer (76e). Le match perd finalement en intensité et les States en profitent pour faire entrer les immortels Abby Wambach et Christie Rampone, toutes les deux fêtées par le BC Place. La fin de match est finalement sifflée sur ce score de 5-2. Deux jours après l’Independance Day, la sélection américaine offre une autre journée historique aux États-Unis. Oh say, can you see…

Par Lhadi Messaouden

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