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  • Journée mondiale de l’épargne

L’équipe type des endettés

Par Florian Cadu
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L’équipe type des endettés

« L’argent ne fait pas le bonheur. » Surtout quand on ne sait pas le gérer et qu’on le dépense donc sans compter. Si en plus, vous avez du talent, vous êtes anglais et attiré par l’alcool, ça vire au vinaigre. Tristesse infinie.

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Brad Friedel

On peut toucher un salaire mensuel de footballeur jusqu’à quarante-cinq ans, avoir porté le maillot de son pays pendant douze ans et connaître des fins de mois difficiles. C’est le cas pour le portier américain, inscrit sur la liste de Xpro, une association qui soutient les joueurs de football professionnel. Il fait donc partie des footeux ruinés qui, selon le groupe, seraient plus nombreux qu’on ne le pense – trois joueurs sur cinq. Sa dette a culminé à un million de livres. Ce qui fait beaucoup d’argent. Et ce qui donne deux tentatives de suicide.


Défenseurs

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John Riise

Le CDD, c’est précaire. Avec huit employeurs différents et autant de contrats, l’ancien de Monaco en a fait l’amère expérience. Suffit de se laisser aller à quelques achats inutiles, de voir sa femme foutre le camp et de subir un divorce pour que les choses tournent mal. Heureusement, il existe désormais l’Inde.

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Andreas Brehme

D’une Coupe du monde à rien. Seul buteur de la finale 1990, le défenseur s’est vu proposer une vingtaine d’années plus tard un boulot de laveur de toilettes pour se refaire. Malgré une maison de huit chambres mise en vente et estimée à environ 2,5 millions d’euros, le champion devait encore récemment 400 000 euros à une entreprise de consulting. Il faut dire que le bonhomme était parfois un poil excessif. « Il pouvait par exemple rejoindre Milan en voiture juste pour le plaisir de conduire sa Mercedes », raconte Xavi Aguado, un de ses anciens partenaires à… Saragosse. On vous laisse imaginer le reste.

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Joachim Fernandez

Le pire scénario possible. En perçant très (trop ?) tôt dans le monde du ballon rond, Fernandez signait sans le savoir son arrêt de mort. Donnant tout à sa famille et distribuant sans compter, l’ex-Girondin a terminé SDF, dans le froid. Il en est décédé.

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Aly Cissokho

Difficile de gérer ses billets quand on n’en a pas l’habitude. Le latéral, qui gagnait seulement 1000 euros mensuels à Gueugnon, multiplie son salaire par soixante en six mois, lorsqu’il signe à Porto. Puis par 200 quand Lyon le recrute. Malheureusement, sa banque place son argent dans des plans foireux et gaspille ses euros gagnés par la force de ses pieds. Heureusement, il y a l’Angleterre.


Milieux

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Éric Djemba-Djemba

Déclaré en faillite personnelle, 600 000 balles réclamées par le fisc anglais… L’année 2008 n’est pas la meilleure de l’ancien milieu de Manchester United. Heureusement, il y eut le Qatar et l’Inde. Et aujourd’hui Châteaubriant.

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Jay-Jay Okocha

L’histoire n’est pas connue. Pourtant, Jay-Jay, grassement payé au PSG grâce à des salaires pas toujours déclarés, a un peu craqué lors de la fin de sa carrière. Durant son passage à Hull City, le Nigérian aurait écoulé pas mal de pièces au casino. Un dernier kiff pour la route, quoi.

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Jean-Marc Bosman

« Mon avocat actuel m’a dit : « À ta place, je n’aurais rien demandé, à part 0,5% sur chaque transfert après l’arrêt. » » Si cela avait été accepté, JMB serait milliardaire et aurait empoché bien davantage que les 800 000 euros bruts. Peut-être ne se désolerait-il pas avec cette triste phrase : « Il me reste une maison qui doit valoir dans les 475 000 euros. À l’époque, elle en valait 150 000. Ce n’est pas la maison de Jennifer Lopez, hein. » Juste sa chambre d’amis.


Attaquants

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Paul Gascoigne

Du talent, de l’alcool, de la gloire, de l’alcool, du football, de l’alcool, des femmes, de l’alcool, de la folie, de l’alcool, du plaisir, de l’alcool, de la tristesse, de l’alcool, des sorties, de l’alcool… « J’ai claqué beaucoup d’argent dans l’alcool, les filles et les voitures de sport. Le reste, je l’ai gaspillé », disait George Best. Du génie, aussi.

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Christian Vieri

Seize millions d’euros. C’est la somme qu’aurait perdue Bobo en jouant au poker et en se montrant peu inspiré avec sa boîte immobilière. Sans oublier les cadeaux offerts aux jolies demoiselles. Mais lui ne s’en sort pas trop mal, contrairement à d’autres.

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George Best

Voir Paul Gascoigne. Le RIP en plus.


Remplaçants

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David James

Calamity James a amassé autant de millions d’euros qu’il a réalisé de cagades. Autant dire que ça fait un joli pactole. N’empêche qu’en novembre 2014, le portier s’est vu contraint de vendre des souvenirs personnels pour éponger ses dettes. On avait pourtant l’impression d’avoir affaire à un type simple.

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Tony Silva

Un cœur brisé et tout fout le camp. L’amour, la dame, les enfants et les comptes bancaires qui vont avec. Sans compter que le football s’en fout des histoires de love. Lille en est ainsi venu à lui réclamer 1,2 million d’euros pour une sombre affaire de transfert. Tiens bon, Tony.

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Garrincha

Un autre exemple des ravages de l’alcool et de la dépression. La recette de son jubilé repoussera seulement l’instant fatidique. Regrets éternels.

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Andy van der Meyde

« Il m’en fallait toujours plus. Une Lamborghini ? Allons-y. Une Ferrari ? Allons-y aussi. » Le problème, c’est qu’Andy n’aimait pas que les voitures de sport. S’il disait oui à tout, la mauvaise période est désormais passée. La conclusion du principal intéressé : « L’argent peut être un fardeau. »

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José Touré

(Alcool + drogue + dépression) – $ = (délits + prison X agent qui s’en va) / $$$$. Sauf qu’on est tous capables de renaître de nos cendres.

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Samuel Ipoua

Le chômage se vit parfois très mal. Comme pour Samuel, fauché, sans femme ni travail, qui passait son temps dans les tribunaux à regarder des procès. Sauf qu’on est tous capables de renaître de nos cendres.


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