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  • Coupe du monde 2014
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Le Kinder Surprise de Scolari et « la honte » du Brésil

Par AP
Le Kinder Surprise de Scolari et «<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>la honte<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>» du Brésil

Au lendemain de la pire défaite de son équipe, la presse brésilienne évoque un sentiment de honte nationale et charge le sélectionneur, Luiz Felipe Scolari.

Le Brésil est en deuil, en deuil de sa Seleção humiliée en demi-finale de sa Coupe du monde par l’Allemagne à Belo Horizonte (7-1). Au lendemain cette déroute historique, un mot revient en Une des journaux : honte. « Une honte au pays du football » , titre le quotidien de Rio, O Dia pour qui « l’Allemagne a juste fait preuve d’une qualité dont ce Brésil est dépourvu : le talent » . Lance.net varie à peine. « La plus grande honte de l’histoire » , résume le principal site internet de football du pays.

Avec cette déroute historique, « le Maracanazo » (la fameuse défaite contre l’Uruguay au Maracanã en 1950) devient une toute petite chose poursuit le site. À Folha do São Paulo a déjà trouvé un nom en rapport avec le drame de 1950 pour le naufrage du stade du Mineirão. Sous une photo de Fernandinho apparaît en lettres jaunes le titre « Mineirazo » , en référence au Maracanazo. Pour le site de Globo, il n’y a pas de doute, il s’agit bien « de la plus lourde défaite du football brésilien » pour une équipe « en dessous de tout » .

Les Argentins chambrent

S’il a assumé la défaite avec une certaine dignité, Luiz Felipe Scolari n’échappe à un procès en règle. Le magazine Placar remet en cause les choix tactiques du sélectionneur, comme le choix d’aligner Bernard plutôt que Willian. « Dans le fond, Scolari voit le foot comme un grand Kinder Surprise. Pour lui, le plus important n’est pas le chocolat mais la surprise qu’il contient à l’intérieur. Et de fait, Felipão a surpris le sélectionneur allemand, Joachim Low, mais il a surtout surpris sa propre équipe, qui avait l’air totalement perdue sur le terrain. »

Certains trouvent tout de même le moyen de rire de cette déroute. Sur la radio CBN, un animateur ironise sur la démonstration d’amour des joueurs de la Seleção vis-à-vis de Neymar. « Les joueurs ont joué pour Neymar. Eh bien heureusement qu’ils n’ont pas joué pour Fred. » Pendant ce temps et en attendant sa demi-finale face aux Pays-Bas, l’Argentine prend un malin plaisir à chambre son voisin et rival historique. « Brésil Decime que se siete » , demande le quotidien sportif Olé. Un jeu de mots qui se traduit par : « Brésil, dis-moi ce que tu sens ? »

Mal. Il se sent mal.

Par AP

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