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  • FC Barcelone/Atlético Madrid (1-1)

L’Atlético Madrid sur le toit de l’Espagne !

Par Swann Borsellino
L’Atlético Madrid sur le toit de l’Espagne !

Ils l'ont fait! Menés par le FC Barcelone suite à un missile fou d'Alexis Sánchez, les joueurs de l'Atlético Madrid sont allés chercher la dixième Liga de leur histoire grâce à un coup de boule de Diego Godín. Auteurs d'une belle deuxième mi-temps, les hommes de Simeone auront une balle de doublé, samedi prochain, en finale de la Ligue des champions.

BarçaAtlético (11) A. Sánchez (32′) pour FC Barcelone , D. Godín (49′) pour Atlético Madrid.

Un envol pour l’éternité. Un marquage en zone pour regretter. Deux grilles de lecture, mais un seul champion d’Espagne : l’Atlético Madrid ! Parfaitement servi par un magnifique corner de Gabi, Diego Godín, étrangement seul au départ du ballon, prend son élan, saute plus haut que tout le monde et catapulte l’offrande au fond des filets d’un Pinto toujours aussi étrange. On dispute la 49e minute d’une drôle de finale de la Liga entre le Barça et l’Atlético quand le défenseur central uruguayen répond à Alexis Sánchez et égalise à 1-1. Les amoureux des Colchoneros n’avaient plus pris autant de plaisir aérien depuis la sortie de Space Jam en 1996. 1996, l’année de leur neuvième et dernier titre de champion d’Espagne. Auteurs d’une deuxième période convaincante et à l’image de leur saison, tout en caractère et en talent, les hommes de Diego Simeone s’offrent une dixième Liga amplement méritée. Le tout, une semaine avant d’aller se mettre en travers de la route du Real Madrid et de sa Décima.

L’Atlético maudit

Le Camp Nou peut chanter l’hymne du Barça aussi fort qu’il le veut, la première sensation footballistique de la rencontre est une phase folle de conservation à une touche de balle de l’Atlético Madrid. S’ils ont déjà prouvé, notamment en Ligue des champions, qu’ils étaient capables de faire vivre l’enfer aux Catalans, même en jouant dans leur registre, celui du pressing et de la possession, les hommes de Diego Simeone vont vite être stoppés en pleine course. En délicatesse avec sa cuisse avant la rencontre, Diego Costa entame un sprint pour suivre Koke en contre-attaque au quart d’heure de jeu. Une course qu’il ne terminera pas. Foudroyé, le goleador de l’Atléti est remplacé par Adrian. Maudits, les Madrilènes perdent Arda Turan sept minutes plus tard suite à un contact avec Fàbregas. Le Turc est remplacé par Raúl García. Le mal est fait. Car si Piqué ne dégage pas vraiment une sérénité à toute épreuve derrière, les coéquipiers de Courtois, privés de leur point de fixation offensif, peinent à se procurer des occasions. En face, Dani Alves multiplie les centres, mais ni Alexis ni Pedro ne parviennent à transformer les offrandes du Brésilien. Totalement absent de cette première période, Messi réalise un festival de passes loupées jusqu’à la demi-heure de jeu. Le moment choisi par l’Argentin pour dégainer une déviation de la poitrine vers Alexis Sánchez qui, dans un angle impossible, ose une demi-volée folle. La tentative est pure, guidée par la haine et la grinta du revanchard et le résultat sans appel : même le mètre 96 de Thibaut Courtois, détendu de tout son long, ne peut rien face à ce missile sol-air. Une ouverture du score à laquelle peinent à répondre les joueurs de l’Atlético.

Une mi-temps de folie

Les couilles, c’est un peu l’ADN de cet Atlético Madrid. Timides et perturbés par les blessures lors du premier acte, les Colchoneros entament cette deuxième période comme des hommes, avec le pied au plancher. Pressing, prises de balles en mouvement et duels physiques, tout y passe. Parfaitement lancé en profondeur, David Villa, invisible lors des 45 premières minutes, dégaine un super contrôle et envoie une volée sur le poteau de Pinto. Une occasion en guise d’avertissement, cinq petites minutes avant le corner victorieux de Gabi pour Godín. Piqués au vif par l’égalisation, les Catalans jettent leurs dernières forces dans la bataille. Messi renaît, ses coups de reins font à nouveau mal, mais la réussite le fuit à nouveau quand il pense inscrire le but du titre, avant d’être signalé en position de hors-jeu. Son coup franc à l’entrée de la surface ne donne rien. La tension est à son comble, Diego Simeone n’en finit plus de mimer, de gesticuler et de transpirer comme s’il était sur la pelouse. Un pré où brille Thibaut Courtois, impeccable sur une tentative lointaine de Dani Alves. Le portier belge n’a pas besoin de s’employer sur un ultime centre dangereux d’Adriano, à destination de Piqué, qui termine la partie en pointe. L’Atlético a souffert, mais il paraît qu’à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. Qu’ils sont glorieux, ces Colchoneros…

Par Swann Borsellino

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