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  • USA/Argentine (1-1)

L’Argentine piétine

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L’Argentine piétine

Victime d'un mauvais tour de son gardien, l'Argentine repart de chez l'Oncle Sam avec un nul. Messi a fait le boulot, ses coéquipiers se sont montrés peu réalistes. Pour les enseignements, il faudra repasser.

Sans surprise, l’Argentine a aisément joue sa partition (70% de
possession de balle) contre un onze américain retranché dans son campdurant la majeure partie de la rencontre. Batista et son staff n’ont
sûrement pas apprit grand chose qu’ils ne savaient déjà sur cetteformation qui prépare sans fioritures « sa » Copa America, après avoir
fait la démonstration de sa puissance contre de grandes équipes quijouent (Espagne, Bresil, Portugal) ces derniers mois. Le score ne
reflète bien évidemment pas la nette domination des Sudistes sur legéant du Nord. La faute au fameux syndrome de la dernière passe
manquée et a Mariano Andujar, qui, dans la grande tradition desgardiens argentins aux mains tremblantes, choisit de repousser le
ballon dans les pieds de Juan Agudelo a l’heure de jeu (1-1), a lasuite d’un coup franc adverse. Entré a la mi-temps, le Colombien
naturalisé Ricain, partenaire d’attaque d’Henry au Metrostars, n’endemandait pas tant pour égaliser.

L’offrande d’Andujar

Batista avait décidé d’aligner la même equipe qui s’est impose contre
le Portugal le mois dernier (2-1), avec, devant, le trident championolympique 2008 : Leo Messi en 9, encadre par un Angel Di Maria qui n’a
jamais aussi bien porté son prénom -pas encore assez « tueur » dans lesderniers mètres- et un diable d’Ezequiel Lavezzi, très percutant sur
les côtés. Mais l’étrange trouvaille du sélectionneur albiceleste,c’est d’avoir converti Esteban Cambiasso en…meneur de jeu par défaut
! Il faut avouer que l’Interiste s’en est plutôt bien sorti, même s’ilne fallait pas s’attendre a des roulettes ou a des ouvertures
lumineuses de sa part. C’est lui qui a ouvert le score (42e) après undébordement a l’arraché de Messi et qui glissa un excellent ballon à
Di Maria en deuxième période après une interception de renard.

Messi, dangereusement indispensable

L’Argentine aurait pu, ou plutôt aurait du, mener par plusieurs buts
d’avance avant l’estocade américaine. Mais les USA de Bob Bradley onttenu bon, s’appuyant sur un Jozy Altidore aussi bouillant qu’isolé. Si
Sergio Batista s’inspire largement du Barca de Pep Guardiola et répètea l’envie sa volonté de mettre Messi dans le mêmes conditions que
lorsque celui-ci évolue dans son club, il manque clairement al’Argentine un leader technique au milieu de terrain, capable de
pourvoir les attaquants en bons ballons et de semer le trouble chezl’adversaire. Car finalement on a au moins apprit une chose de ce
match : l’Argentine de Batista, construite autour du double Ballond’or, est dangereusement entrée dans l’ère de la « Messi dépendance »,
une folie dans laquelle le Barca a toujours soigneusement refuse detomber.

Alejandro Carbone

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