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Dortmund et Lewandowski plient le Real en quatre

Par Swann Borsellino
Dortmund et Lewandowski plient le Real en quatre

Lewandowski. Ce type est entré dans l'Histoire et le Borussia Dortmund avec. Auteur d'un quadruplé fantastique, l'attaquant polonais a permis aux Allemands de disposer du Real Madrid 4-1. Une marge confortable en vue du match retour. C'est la semaine de l'Allemagne qui gagne. Contre l'Espagne.

Borussia Dortmund – Real Madrid : 4-1Buts : Lewandowski (8e, 50e, 55e et 66e) pour le Borussia. C.Ronaldo (43e) pour le Real Madrid

On a cru à ce mauvais remake du film à suspense. Oui, celui où l’on sait que c’est l’arbitre le coupable. Comme son collègue qui a officié mardi lors de la rencontre entre le Bayern Munich et le FC Barcelone, Bjorn Kuipers a été au centre des discussions de café. Pendant un quart d’heure. Le temps que Robert Lewandowski, déjà buteur en première période, ne fasse une pause par les vestiaires. Après ça, plus de questions, plus d’arbitrage, juste de la magie. La magie du buteur. Du bomber. Auteur d’un quadruplé incroyable et de 28 buts sur ses 27 dernières sorties avec le Borussia Dortmund, l’attaquant polonais a permis aux siens de gifler Madrid 4-1 et de rêver d’une finale 100% allemande.

« Arrête moi si tu peux »

Il est là, le « mur jaune » . Et à chaque fois, ça marche. Petit frisson, donc, au moment où les joueurs entrent sur la pelouse. Au pays des Mercedes et des Porsche, les locaux entament la rencontre avec le pied bloqué sur l’accélérateur. Des courses dans tous les sens, des tacles de jeunes fougueux, qui viennent abîmer une belle qui s’est pomponnée pour l’occasion. Comme le Bayern Munich mardi soir, les joueurs de Dortmund donnent immédiatement une impression de puissance et de vitesse. Dès la 6e minute de jeu, Marco Reus, en mode « arrête-moi si tu peux » , profite d’une bonne récupération de Bender pour semer la zizanie dans la défense espagnole. Le fan de Justin Bieber élimine trois Espagnols, accélère devant Varane et claque une frappe du plat du pied. Diego Lopez détourne comme il peut, le stade pense que Lewandowski va se jeter pour pousser le ballon au fond des filets, mais le Polonais est trop court. Ce n’est que partie remise. Deux minutes plus tard, Lewy, à la bagarre avec un Pepe chevelu, se débarrasse du Portugais et envoie le centre parfait de Götze au fond des filets de Lopez.

Discrets depuis le début de la rencontre, les Madrilènes reprennent le match par le bon bout après vingt minutes de jeu. Dès lors, les coup-francs se mettent à pleuvoir. Un coup la défense allemande renvoie, un coup Weidenfeller s’impose, un coup Xabi Alonso s’en va trouver le six mètres. Rien de bien fou. Rien, jusqu’à ce déboulé de Reus, qui semble se débarrasser de Varane avant de s’écrouler. Le Français ne touche pas l’Allemand, mais l’Allemand touche le Français avant de tomber. Et quoi qu’il en soit, si faute il y a, elle a été commise en dehors de la surface. Mais ça, c’est à froid. A chaud, ça agace les hommes de Klopp, qui se déconcentrent. Sur la touche qui suit, Higuain presse Hummels qui fait un n’importe quoi – il n’y a pas d’autres mots – en retrait. L’Argentin récupère et sert Ronaldo sur un plateau. Le Portugais plante son 197e but en 194 matchs avec le Real. Solide. Mais pas assez.

Robert quatre fois

L’histoire avec un grand H se mérite. Robert Lewandowski mérite entièrement sa place dans les livres du football. Jamais un joueur n’avait marqué un triplé face au Real Madrid en Ligue des Champions. Alors un triplé en une mi-temps… Revenus métamorphosés après la pause Klopp, les Allemands font vivre un véritable calvaire aux Espagnols. Plus rapides, plus motivés, plus présents et poussés par un stade en fusion, les Jaune et Noir reprennent l’avantage dès le retour des vestiaires. Là encore, l’arbitre est au centre du débat, les Madrilènes réclamant un hors-jeu, mais là encore, rien du tout. Lewandowski, bien servi en plein dans l’axe, dégaine un amour d’enchaînement contrôle orienté – frappe et trompe Diego Lopez. Un amuse-bouche. Ouais, le chef d’œuvre de la soirée arrive quelques minutes plus tard. Un contrôle, un râteau et une lucarne. De la simplicité exécutée à la perfection pour un résultat sans appel. Le Borussia fait le break et c’est logique. Mais parce que Dortmund, ce n’est pas qu’un buteur polonais, Gundogan tente sa chance pour le but de l’année. Auteur d’un joli crochet puis d’un superbe grand pont sur Ramos, le milieu de terrain envoie une mine du gauche que Diego Lopez détourne au dernier moment. Le portier espagnol ne fait que retarder l’échéance et le quadruplé de « Lewy » sur un pénalty logique. En pleine bourre, l’attaquant du Borussia voit Lopez avancé et tente une mine de 30 mètres. Le portier madrilène est encore impeccable. Varane enverra bien une volée de la dernière chance vers la lucarne de Weidenfeller. En vain. Dortmund 4 – 1 Real Madrid, Allemagne 8 – 1 Espagne. Ça commence à chiffrer. La faute à Robert.

Par Swann Borsellino

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