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22, v’là Faubert !

par Mathias Edwards
22, v’là Faubert !

Un international tricolore fait son retour en Ligue 1. Bien qu'éclipsé par l'arrivée de Beckham au PSG, il est là, le véritable évènement de ce mercato hivernal : Julien Faubert est le nouveau numéro 22 des Girondins de Bordeaux.

Il est de retour. Cinq ans après avoir quitté Bordeaux pour West Ham, Julien Faubert réintègre l’effectif bordelais pour pallier le prêt de Matthieu Chalmé à Ajaccio. Sans contrat après avoir résilié celui qui le liait aux Turcs d’Elazığspor, l’international s’entraînait déjà depuis plusieurs semaines au Haillan avec ses nouveaux coéquipiers. Entamées depuis plusieurs jours, les négociations, niées par Jean-Louis Triaud mercredi dernier, portaient essentiellement sur la durée du contrat du sosie de Vin Diesel. Finalement, le droitier polyvalent s’est engagé jusqu’en juin prochain. Un contrat de cinq mois, à la Beckham, en attendant la fin de l’escapade corse de Chalmé.

West Ham, l’erreur

Alors oui, aujourd’hui, la simple évocation du blase de Julien Faubert fait sourire. La faute à un parcours fou, résultat d’un mix de guigne, de mauvaise gestion, d’une sélection improbable en équipe de France et d’un incroyable prêt au Real Madrid. Dans l’ordre, les ennuis de Faubert débutent en juillet 2007, lorsqu’il décide de s’engager à West Ham. Sur un coup de folie comme rarement le football en a connus, les Londoniens n’hésitent pas à débourser 9 millions d’euros pour s’adjuger les services de celui qu’ils présentent comme « le successeur de Zidane » . Carrément. Restés bloqués en août 2006, les Hammers ont en tête la seule et unique sélection internationale de Faubert, face à la Bosnie-Herzégovine, lors de laquelle il offre la victoire aux Bleus en étant le premier à porter le 10 en sélection suite à la toute fraîche retraite du double Z. Quoi qu’il en soit, sur les bords de la Garonne, la transaction est reconnue de tous comme étant la plus belle opération jamais réalisée par Triaud sur le marché des transferts. D’aucuns parlent même de « casse du siècle » . À l’époque, Raymond Domenech émet des doutes sur ce choix de carrière. Bien vu, le Ray. Quinze jours après son arrivée chez les Jambons de l’Ouest, Faubert se pète le tendon d’Achille lors d’un amical face au Sigma Olomouc. Bim, six mois d’indisponibilité d’entrée et une première saison quasiment blanche dans une Premier League qu’il avait rejointe en espérant être de l’Euro 2008. La seconde saison se passe mieux, jusqu’à ce que l’incroyable se produise. En janvier 2009, il rejoint le Real Madrid en prêt. Incrédule, le natif du Havre pense d’abord à une blague de son agent avant de se rendre à l’évidence. De ce rêve éveillé, plus que ses 56 minutes disputées sous le maillot merengue, c’est l’image du joueur piquant un somme sur le banc de touche que la postérité retient.

De retour à West Ham, il dispute sa première saison pleine avant de perdre sa place lors de la suivante, qui voit les Hammers sombrer en Championship, une division dans laquelle Faubert donne sa pleine mesure en participant activement à la remontée du club. Pas suffisant pour que son bail soit prolongé. Libre, il s’engage alors avec Elazığspor, fraîchement promu en Süperlig turque. Face aux mauvais résultats, sa direction ne fait pas dans la demi-mesure et décide de rompre les contrats de huit joueurs, dont le sien, en décembre dernier. Sans solutions, sa cote au plus bas, Faubert revient s’entraîner avec les Girondins. D’abord avec la réserve, puis avec le groupe pro. On connaît la suite.

À Bordeaux pour quoi faire ?

Avec le seul Mariano comme latéral droit de métier, Francis Gillot souhaitait trouver une solution de rechange en cas de pépin du Brésilien. Lamine Sané connaît certes bien le poste, mais est déjà trimballé du milieu de terrain à la défense centrale au gré des absences. Dans cette configuration, Julien Faubert représente une solution crédible, surtout si son temps de jeu n’excède pas celui de Chalmé, son prédécesseur dans le rôle de doublure de Mariano, qui n’a disputé que trois rencontres en première partie de saison. Sa polyvalence peut également lui permettre d’évoluer plus haut et, pourquoi pas, pallier en partie le départ de Jussiê. Reste que son jeu, essentiellement basé sur sa pointe de vitesse, est tributaire d’une condition physique au top. Et son destin programmé de remplaçant d’un des meilleurs latéraux de L1 risque d’en faire un joueur sans cesse à cours de rythme. Mais dans une équipe encore présente sur trois tableaux, il sait qu’il aura sa chance dans le seul club où il ait déjà su la saisir.

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