12e journée de L1
Les journées post coupes d'Europe ont toujours un petit quelque chose de particulier. Il y a les équipes que l'on dit fatiguées, celles qui ont besoin d'oublier un mauvais résultat, celles qui restent sur une bonne dynamique, celles qui ne la jouent pas et qui sont donc soi-disant avantagées, bla-bla... Bref, beaucoup de conneries.
Samedi 27 octobre
Metz – Nancy : 17h10
Monaco – Caen : 20h00
Lorient – Nice
Sochaux – Marseille
Bordeaux – Valenciennes
Saint-Etienne – Auxerre
Lille – Strasbourg
Dimanche 28 octobre
Lens – Rennes : 18h00
Le Mans – Toulouse
Paris-SG – Lyon : 21h00
Les journées post coupes d’Europe ont toujours un petit quelque de chose de particulier. Il y a les équipes que l’ont dit fatiguées, celles qui ont besoin d’oublier un mauvais résultat, celles qui restent sur une bonne dynamique, celles qui ne la jouent pas et qui sont donc soi-disant avantagées, bla-bla… Bref, beaucoup de conneries.
A presque un tiers du championnat, on a un bon aperçu de la fin de saison. Lyon a repris son bien et ne devrait plus le lâcher. Les désormais ex-gros (Paris, Marseille, Monaco) restent constants dans la médiocrité et les petits squattent les avants-postes (Nancy, Le Mans…) probablement pour une Toulouse repetita et donc des clubs encore ridicules sur la scène européenne la saison prochaine.
En outre (à vin ?), on se trouve en pleine renégociation des droits TV de la L1, avec son lot habituel d’intox de part et d’autre. Jeudi, dans Le Parisien, Aulas réclame 900 millions. Rien de moins. C’est mon dernier mot Jean-Pierre. Sortez le chéquier. La veille, Rodolphe Belmer, directeur général de Canal+, pleurniche sur les scores des derniers matchs de L1. La chaîne cryptée (désormais grippée) aurait perdu « près d’un tiers de (son) audience, soit une perte de 488 000 téléspectateurs par match en prime time » . « En moyenne, la Ligue 1 sur Canal+ a perdu 14% de son audience, notamment à cause de la Coupe du monde de rugby » . Voilà pour le décor.
Metz-Nancy. C’est le duel des contraires dans le derby lorrain, riche en quiches côté messins. Nancy (2e) reste sur son petit nuage alors que les Grenats voient les portes de l’enfer s’ouvrir en grand. Chahuté par les supporters, Carlo Molinari est encore secoué. Il va donc passer à l’acte en sacrifiant de Taddeo en cas de défaite. Comme prévu. La lanterne rouge va avoir du mal à rallumer la flamme à moins de trouver un sorcier et de faire péter la carte bleue au mercato.
Monaco-Caen. Du côté du Rocher, en ce moment, on est plus proche de la roche Tarpéienne que du Capitole. Ricardo ne sait plus quoi dire ou faire pour que ses mercenaires se sentent concernés, avec une série en cours de cinq défaites consécutives. Caen, c’est pas effrayant mais suffisant pour venir chercher un point à l’extérieur. Dumas n’est pas un grand romancier. Pas le genre à se faire des films. Opération commando du style “On vient, on serre les fesses et on repart avec notre match nul”. Si l’arbitre ne s’en mêle pas, les Caennais n’étant pas vraiment épargnés par les hommes en noir.
Lorient-Nice. Merlus contre Aiglons. Lorient reste sur une claque face à l’ogre auxerrois. Autant dire que Gourcuff a dû pousser une bonne soufflante à ses ouailles. Le bon début de saison commence à paraître lointain. Les poids plumes Bretons et leur jeu léché risquent de souffrir face à des Niçois habitués à ne pas faire dans la finesse même si à l’extérieur, c’est pas ça.
Sochaux – Marseille. La dernière fois, l’OM avait sombré à Sainté après son exploit à Liverpool. On peut croire que Gerets va veiller au grain et bousculer ses joueurs d’entrée. Les Marseillais ont besoin de points pour s’éloigner de la zone rouge et ne pas vivre une saison comme les Parisiens l’an passé. Si Cissé ne fait pas des siennes. Côté Sochaliens, ça joue mais ça ne marque pas. Problème de digestion de la coupe de France. Mais le plus dur est sans doute passé avec le maintien du coach selon Plessis : « J’ai toujours soutenu Hantz. De toute façon, si je le lâchais, je me lâcherais aussi parce que c’était mon choix » .
Bordeaux-Valenciennes. Privé de banc, Kombouaré va sans doute s’emmerder dans les tribunes. Pour le spectacle, revenez un autre jour, circulez, y’a rien à voir. Un match à faire s’emballer Daniel Lauclair, “dans les conditions du direct”. Les Girondins sont gonflés à bloc par leur victoire sur Galatasaray mais vont avoir affaire à leur reflet.
Saint-Etienne-Auxerre. Les Verts sont redoutables chez eux, l’OM peut en témoigner. Et Jelen ne va pas multiplier les triplés. Ce qu’on peut prévoir, c’est l’absence de match nul, les deux équipes n’étant pas adeptes des scores de parité (0 pour les Bourguignons).
Lille – Strasbourg. Le ventre mou, c’est moche. Côté Nordistes, on repense avec nostalgie aux soirées de Ligue des Champions. Des rencontres contre Milan ou Man U. C’est fini. Odemwingie officie en Russie et Keita chez les Gones. Restent les envolées d’un Mirallas ou d’un Fauvergue. Quant au Racing, il est content d’assurer le maintien tranquille pour le moment. Il faut savoir se contenter de plaisirs simples.
Lens – Rennes. Deux équipes revanchardes. L’une qui doit évoluer chaque année en LdC mais qui foire à chaque fois, l’autre qui ambitionne de la jouer mais échoue à la dernière journée. Lens veut sortir de la zone rouge, Rennes consolider sa place sur le podium. Un match déséquilibré donc. Mais, problème, Rennes se troue à Bâle. Et ça, ça ne met pas en confiance. On peut compter sur Papin pour essayer d’en profiter.
Le Mans – Toulouse. Les Manceaux se trouvent dans la même position que les Toulousains l’an dernier. Rudi Garcia a su gérer l’héritage de Hantz. Alors qu’Elie Baup semble ne plus avoir la baraka cette année (Voir le résumé du match de C3). Les rillettes plus fortes que les saucisses ?
PSG-Lyon. Paris ne joue pas la coupe d’Europe et pourtant, ça ne les empêche pas de se chier dessus au Parc. Et cette fois, c’est Lyon. Qui vient de renverser la vapeur en C1. Quelle que soit l’équipe alignée par Perrin (Benzema au repos peut-être ?), l’OL est suffisamment outillé pour repartir de la capitale avec trois points. La jeunesse dorée est chez les Gones et Le Guen navigue à vue. Entre des choix incohérents (qualifiés « d’électrochocs » ), et une tactique floue, on n’est pas très confiants pour la tranquillité de Landreau. Problable commentaire d’après match de Cayzac : « Je maintiens toute ma confiance à l’entraîneur » .
Ikaï Sammer
Par