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Arsenal veut la Carling Cup
Déjà distancé en championnat par Manchester United, Arsenal est à deux matches d'une victoire en Carling Cup. Birmingham et West Ham se disputent l'autre place en finale.
Aujourd’hui à 20h45 : Arsenal-Ipswich
Arsène Wenger et les Gunners n’ont rien gagné depuis 2005. Les dirigeants londoniens commencent à trouver le temps trop long. Tout le club a donc fait de cette Carling Cup l’un des objectifs de la saison. Oui, une pauvre Coupe de la Ligue excite l’Alsacien et ses poulains. Une preuve ? L’équipe alignée lors de la demi-finale aller avec Fabregas, Walcott ou encore Archavine titularisés dès le coup d’envoi. Exit la traditionnelle classe biberon habituée à jouer les coupes nationales. Problème, les cadres se sont fait surprendre par Ipsiwch Town. Le dix-neuvième de la Deuxième Division anglaise s’est imposé à l’aller grâce à un cageot du Hongrois Tamas Priskin. Depuis cette rencontre, Arsenal a gagné ses trois matches en plantant neuf banderilles dont huit pions de Robin van Persie. Le Néerlandais est en pleine bourre depuis son repositionnement au poste d’avant-centre. Cette attaque-défense ne devrait être qu’une formalité pour les Gunners. A moins d’un coup de grisou de l’ancien club entraîné par Roy Keane.
Demain à 20h45 : Birmingham-West Ham
Une affiche en carton mais une demi-finale quand même. West Ham est toujours bon dernier de Premier League et Avram Grant reste l’entraîneur du club londonien. L’Israélien a reçu la soutien de ses dirigeants, faute de candidats crédibles à sa succession. Les Hammers, largués il y a deux mois, ont repris du poil de la bête. Les coéquipiers de Julien Faubert possèdent l’avantage du score (2-1) mais ils ont perdu Frédéric Piquionne dans la bataille, expulsé bêtement le week-end dernier face à Everton. En face, Birmingham s’apparente à un club quelconque. Dix-septièmes de Premier League, les Blues viennent de prendre une valise à Manchester United (5-0). L’arrivée d’Alexander Hleb n’aura rien changé, Alex McLeish utilise toujours son bon vieux 4-5-1 à l’extérieur. L’Écossais use d’une seule facétie : il ose faire jouer J.Beauséjour et C.Jérome ensemble. Normal que Birmingham stagne.
Romain Poujaud
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