- Premier League
Arsenal leader, Liverpool soulagé
A trop « mater » les matchs en retard du championnat, on a raté le vrai match de la soirée : Aston Villa – Blackburn, 6-4 en demi-finale de la League Cup. Mais bon, on ne s'est pas ennuyé quand même.
ARSENAL – BOLTON 4-2
Les Gunners s’en sortent bien
Arsenal devait se méfier d’une équipe de Bolton pas mauvaise lors du match de dimanche dernier gagné par Arsenal au Reebok Stadium 2-0. Galvanisé par l’arrivée d’un nouvel entraîneur, Owen Coyle, Bolton semble revigoré au niveau du jeu. Gaël Clichy, lui, revient d’une longue blessure. Une chandelle foireuse de l’international français dans la surface et cela fait 1-0 pour Bolton grâce à Gary Cahill. Taylor, malheureux le week-end dernier, frappe un coup franc vicieux qu’Almunia repousse d’une main ferme. Le portier londonien est moins heureux sur le penalty du même Taylor. Il freine la balle, mais elle poursuit sa course au fond des filets. 2-0 au bout de 27 minutes. Heureusement, Thomas Rosicky, d’une frappe soudaine surprend la défense et remet les Gunners sur la bonne voie juste avant la mi-temps.
Gallas « the match winner » ?
52ème, c’est le tournant du match. Gallas fait faute et blesse Mark Davies, le meilleur joueur des Wanderers, Arsenal ne sort pas la balle et trois contres favorables plus loin, Fabregas égalise. Profitant du coup au moral qui en résulte, Arsenal récupère tous les deuxièmes ballons et sur l’un d’eux, Vermaelen frappe du gauche et donne l’avantage aux Londoniens. Mauvaise nouvelle ensuite pour Wenger puisque Diaby se blesse. Bolton s’accroche, mais le ressort est cassé. Puis Klasnic, « le vrai » pas la pâle copie qui évolua à Nantes, entre et Bolton semble revenir dans le match. Arsenal recule, ne tient plus la balle. Mais Arshavin fait un festival assez « heureux » dans la surface et ça fait 4-2. Un score synonyme de première place au goal-average, avec un match de plus que Chelsea. A part ça, Bolton n’a pas une tête de relégable.
LIVERPOOL – TOTTENHAM 2-0
Le convalescent va mieux
A Liverpool, tout le monde place ses pions. Cette semaine Benitez a défendu son bilan depuis son arrivée chez les Reds. En résumé, Rafa considère qu’il a fait passer le club de 6 à 8 ou 9 sur 10. Si c’est lui qui le dit !!! Remarquez que l’un des deux patrons, Gilett, lui a montré son soutien en déclarant qu’il était un des cinq meilleurs « coachs » au monde et que les mauvais résultats étaient le fruit des blessures et de la malchance. Bref pour le big boss, cette mauvaise saison est une péripétie et un simple accident de parcours. Enfin, Torres a demandé aux patrons de faire un effort financier pour faire venir des grands joueurs et en particulier David Villa ou David Silva pour l’aider en attaque.
Les supporters, eux, étalent une banderole comme une profession de foi : « Liverpool soutient ses managers depuis 1892 » . Finalement, c’est peut-être la meilleure assurance pour Benitez. Au milieu de cette guerre de déclarations, il y avait donc un match crucial contre Tottenham. Dirk Kuyt, une valeur sûre, ouvre la marque face au Kop dès la 7ème minute sur une passe décisive d’Aquilani. A part ça, le meilleur à Liverpool reste Reina, ce qui n’est pas rassurant. Les Spurs, de leur côté, sont un peu apathiques, pas au niveau de l’enjeu du match. La deuxième mi-temps est plus vive. Riera met la balle sur la barre, Reina bloque une tentative de Jenas. N’Gog fait une bonne entrée, tout feu tout flamme. Festival d’occasions pour les Reds dans les dernières minutes. N’Gog obtient un penalty et Kuyt fait le doublé. Maxi Rodriguez semble en avoir sous la semelle, ce qui n’est pas le cas d’Aquilani. Au final, une victoire qui soulage plus qu’elle ne rassure vraiment.
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