- Ligue 1
- J34
- Lens-Nîmes (2-1)
Plancque : « On est des ânes d’avoir perdu ce match »
Les Crocos nîmois seraient-ils devenus des ânes ?
C’est en tout cas l’analyse faite par leur entraîneur Pascal Plancque à l’issue de leur 19e défaite de la saison, à Lens (2-1), après avoir pourtant évolué durant plus d’une heure en supériorité numérique. L’entraîneur a d’abord fait dans le classique, avec ce « sentiment de ne pas avoir perdu un point, mais trois », avant de muscler son discours : « On est des ânes d’avoir perdu ce match, je ne sais pas comment on a fait. Dans notre situation, ce n’est pas acceptable. Nous sommes là où on mérite d’être. »
Un problème mental chez ses hommes ? « On n’apprend pas de nos erreurs, c’est ça le plus rageant. Jouer le maintien, c’est usant pour des joueurs, au bout d’un moment il y a sûrement moins de sérénité, de sécurité, mais je ne comprends pas quand on arrive à prendre l’ascendant que l’on redonne à l’adversaire l’occasion de nous punir. »
Pour Pascal Plancque, « pas question de baisser les bras, mais à quatre matchs de la fin, on ne va pas sortir une baguette magique ou un lapin de notre chapeau. On fait avec nos armes. Il faut prendre conscience de façon définitive que nous n’avons aucune marge, que ce soit sur la tactique, la technique, la vitesse, etc. Dès qu’on lâche sur un détail, on le paye. Aujourd’hui je ne peux pas être positif avec mes joueurs. Je vais être avec eux jusqu’au bout, mais après ça, ce n’était pas possible. Il y a encore de la vie, j’y crois encore. C’est avec les tripes qu’on arrive à sortir le club de là. »
Avec quatre points de retard sur le premier non-relégable, il faut être têtu comme un âne pour espérer encore autant.
FC, à Bollaert