Migliaccio : « Babysittor est mon film préféré de Vin Diesel »

Bonjour Giulio. Comment se passe ta vie de jeune retraité ?Pour le moment bien, pour la première fois après 20 ans de football, je peux passer des vacances un peu plus tranquilles avec ma femme et mes deux filles, mais je suis prêt à reprendre. J’ai plein de projets, j’ai une relation incroyable avec la ville de Bergame (il y a passé six ans, ndlr) et l’Atalanta m’a proposé directement un poste, je vais d’ailleurs suivre un cours pour devenir directeur sportif.

De but en blanc, comment décrirais-tu ta carrière d’ancien milieu de terrain ?Je suis très content de ce que j’ai fait. J’ai débuté en Serie A il y a 13 ans, mais j’ai passé tous les caps pour y arriver en partant de tout en bas. Une fois arrivé parmi l’élite, je n’en suis plus reparti. Je ne regrette rien de mon parcours, j’en suis même très fier.

On se souviendra aussi de toi comme le sosie officiel de Vin Diesel…La première fois où ça a été criant, c’est quand je suis allé en vacances à New-York il y a 7/8 ans. Les gens m’arrêtaient dans la rue et ils pensaient vraiment que j’étais lui. Moi d’ailleurs, je me prêtais au jeu, je disais que j’étais bien lui, mais mes filles m’arrêtaient tout de suite et vendaient la mèche. D’ailleurs, j’y suis retourné cette année et rebelote, ça n’a pas loupé ! On me demandait si j’étais lui, même s’il me manque un paquet de muscles.

Donc les premières fois, tu savais de qui il s’agissait ?Bien sûr, j’ai vu pas mal de ses films et j’avais moi-même remarqué cette ressemblance. Les membres de ma famille se sont fait plaisir, puis ensuite ça a été le tour de mes coéquipiers dans le vestiaire. On a commencé à m’appeler Vin, c’est devenu un peu mon surnom. En Italie aussi, on me prend pour lui, les vendeuses, les serveurs, j’en suis arrivé à dire que c’est lui qui me ressemble (rires).

Tu pousses le vice un peu loin des fois ?Quand même pas, je dis que je suis Vin Diesel, je me marre et ça s’arrête là. Et même au bout de la centième fois qu’on me fait la remarque. Ça ne m’a jamais dérangé ni saoulé. Au contraire, c’est franchement sympathique.

Tes coéquipiers ne t’ont donc pas épargné.Ah ça non, surtout sur les réseaux sociaux. Concernant les tifosi, pour ceux de l’Atalanta, heureusement, je suis bien Migliaccio, mais pour ceux adverses, lors de l’échauffement, j’entendais souvent des recommandations du type « Oh Vin Diesel, fais pas n’importe quoi hein. »

Bon, tu es marié, mais tu penses que cette ressemblance aurait pu t’aider avec les filles ?Je ne sais pas, il y a plein d’aspects qui comptent pour séduire une femme, et je suis plus beau que lui, non ? (Rires) Et même si je n’ai pas sa musculature, j’ai quand même le physique d’un joueur de foot !

Mais quand on est le sosie d’une célébrité, qui plus est un acteur, on en devient forcément fan ?Mais moi, je l’ai toujours bien aimé, ce gars, indépendamment de tout ça. Je trouve que c’est un acteur vraiment sympathique, qui a fait de l’action, mais aussi des comédies. Maintenant, dire que je suis un fan absolu serait un bien grand mot.

Tu aurais échangé une carrière de joueur contre celle d’acteur ?Absolument pas, je suis très bien comme je suis et conserve volontiers mon travail.

Quel est ton film favori de Vin Diesel : Fast & Furious, XXX, Pitch Black ? Babysittor ! Je l’ai vu plein de fois avec mes filles. C’est marrant de le voir galérer avec les enfants, et puis c’est un rôle à contre-emploi.

Et si tu devais le rencontrer un jour ?Ce serait chouette, je lui raconterais tout simplement mon histoire, qu’on me prend tout le temps pour lui. D’ailleurs, y a pas moyen de faire remonter l’interview jusqu’à lui ?