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L’axe Paris-Lyon-Marseille dans la place

Par Mathieu Faure
L’axe Paris-Lyon-Marseille dans la place

Avec la défaite de Paris et les victoires marseillaises et lyonnaises, le célèbre axe Paris-Lyon-Marseille s'est installé en tête du championnat. Et comme Toulouse, Sainté et Lille aiment l'odeur du sang, la Ligue 1 devient la compétition la plus serrée d'Europe.

Zlatan, le match de trop

Il fallait bien que ça finisse par arriver, cette première défaite en championnat du Paris-SG. Onze journées avant que la case défaite des ouailles de Carlo Ancelotti ne se remplisse enfin et c’est à la maison, contre Saint-Etienne. Une équipe qui ne s’était imposée jusque là que deux fois au Parc des Princes (1972 et 2007). Il faut dire que les Parisiens ont donné le bâton pour se faire battre. Aucun liant, pas d’intensité, aucun mouvement, des attaques téléphonées, pas de rythme et trois joueurs offensifs (Ibrahimovic, Menez et Pastore) très peu concernés par le repli défensif. Bref, le PSG a livré sa plus mauvaise partition de la saison et termine le match avec trois couacs : Le Z s’est fait expulser pour s’être essuyer les crampons dans la cage thoracique de Ruffier (volontaire ou pas, le Suédois prendra entre deux et trois matches), Matuidi et Chantôme sont sortis blessés. Bref, une soirée de merde que le but de Guillaume Hoarau – qui égale Georges Weah au nombre de caramels claqué avec le PSG – ne parvient pas à sauver. On en oublierait presque le joli coup stéphanois venu pour faire le dos rond pendant une heure avant de porter l’estocade par Aubameyang en fin de match. Comme quoi, ce championnat sera serré jusqu’au bout.

Marseille retrouve le sourire

Depuis la fessée de Valenciennes, Marseille n’avait plus gagné en Ligue 1. On disait les Olympiens fatigués, usés, cramés. C’est pourtant une belle équipe olympienne qui a fait le boulot dimanche contre Ajaccio. Avec le XI habituel, Elie Baup a retrouvé le chemin de la victoire (2-0, doublé des Ayew Bros) et relancé son équipe en Ligue 1 en validant un septième succès en dix matches. Ainsi, l’OM retrouve la première place (ex-aequo avec le PSG mais avec un match en moins). Pour le moral, cette victoire fait un bien fou avant une semaine européenne. On notera une nouvelle fois la sortie catastrophique de Loïc Rémy qui n’y arrive décidément pas. Et comme Jordan Ayew a claqué, ça complique la tâche de l’ancien Niçois qui met du temps à redevenir compétitif. Cela étant dit, l’OM a retrouvé le sourire et c’est bien là l’essentiel à une semaine d’accueillir le voisin Niçois au Vélodrome. Un stade où l’OGC Nice ne gagne que trop rarement.

Steed Malbranque le revenant

« J’aimerais tant que Steed (Malbranque) soit sélectionné en équipe de France. C’est mon cri du coeur. On s’en fout de son âge (32 ans), on s’en fout de son parcours. Il le mérite tellement, c’est notre grand bonhomme, c’est notre Monsieur Plus. Sur le début du Championnat, il n’y a pas photo : c’est le meilleur joueur! » Le cri du coeur est signé Rémi Vercoutre. Il faut dire que l’ancien pensionnaire de Fulham a signé un match de bonhomme contre Bastia : un but sur penalty et quasiment deux passes décisives pour Lacazette et Briand. Même si le score est trompeur (5-2, deux buts dans les arrêts de jeu), l’OL était en feu à Gerland. Alors que les Rhodaniens restaient sur une sortie de route calamiteuse à Nice en milieu de semaine en Coupe de la Ligue (1-3), ils se sont bien repris pour recoller à la tête du classement (Comme l’OM, Lyon n’a joué que dix matches). Avec un Malbranque dans cet état de forme (ratisseur, passeur, aboyeur), Lyon peut espérer autre chose que de la figuration en Ligue 1. Il s’agit de tenir le rythme.

Valenciennes, la belle surprise

Elle est là, la meilleure attaque de Ligue 1. Du jeu en mouvement, collectif, à une touche de balle. Des buts aussi beaux les uns que les autres. Des joueurs intelligents (Pujol, le mec le plus mésestimé de Ligue 1) et du football porté vers l’avant. Ca, c’est Valenciennes. Cinquième de Ligue 1 à quatre points du maillot jaune. VA, c’est l’assurance d’un football total, sans prise de tête avec un seul leitmotiv : marquer des buts (23 buts, meilleure attaque du championnat). Après s’être payé Marseille et Lorient à la maison (avec dix buts claqués en deux rencontres), les Nordistes ont bouffé Sochaux samedi soir (3-1) avec un doublé du génial Grégory Pujol. Les hommes de Daniel Sanchez n’ont rien à envier. Actuellement, le plus beau collectif de Ligue 1 n’est pas à Lorient, ni à Lyon et encore moins à Paris, il est dans le 59.

Nancy, la chute

Onze matches, une victoire, huit défaites, quatre buts marqués, dix-huit encaissés. Le bilan de l’AS Nancy Lorraine commence à faire peur. A Nice, les Lorrains n’ont jamais existé. Offensivement, l’équipe n’avance pas et prend l’eau derrière. A voir Jean Fernandez galérer comme pas possible pour trouver un semblant de solution, on se dit que le 26 mai arrivera trop vite pour l’ancien coach de l’AJ Auxerre. Psychologiquement, les Nancéiens n’y sont déjà plus. On a perdu les cadres : les Puygrenier, Andre Luiz ou autre Lotiès. L’effectif a besoin d’un match référence. D’un sursaut d’orgueil. D’une raison d’y croire. Pour le moment, l’écart avec le premier relégable n’est pas encore insurmontable (Evian-Thonon a trois points d’avance). Mais la faiblesse du contenu proposé par l’ASNL interpelle. Pis, il fait peur.

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Par Mathieu Faure

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