Sala : de nouvelles recherches sont-elles possibles ?

La pétition demandant la reprise des recherches pour Emiliano Sala et le pilote de l’avion disparu des radars dans la nuit de lundi à mardi a dépassé les 55 000 signatures à l’heure où l’on écrit ces lignes. Le mouvement, relayé par de nombreux joueurs professionnels sur les réseaux sociaux, a pourtant peu de chance d’aboutir.

« Le Channel Islands Air Search est une organisation à but non lucratif composée de bénévoles, explique John Fitzgerald, chef des opérations de l’organisation en question, qui a participé aux recherches. Comme toutes les unités de recherche, nous sommes sous le contrôle des autorités, qui dans notre cas sont les gardes-côtes de Guernesey. Nous sommes aussi dans une zone de contrôle du trafic aérien qui ne permet pas de voler sans autorisation. »

Pas moyen, donc, de monter des opérations de recherche indépendantes sans la permission des gardes-côtes. « La meilleure approche serait sans doute de monter des équipes basées à terre et de parcourir les côtes françaises et d’Aurigny à la recherche du moindre signe, poursuit néanmoins John Fitzgerald. S’il y a le moindre nouvel indice, nous serons remis en service très rapidement, mais sans ce type d’information, de nouvelles recherches ne se feraient que totalement au hasard. »

Autrement dit, le souci principal pour l’organisation de nouvelles recherches serait que personne ne saurait vraiment où chercher, quatre jours après la disparition de l’avion et alors qu’aucun indice convaincant n’a été découvert depuis. « Les requêtes pour des recherches additionnelles doivent être envoyées aux gardes-côtes de Guernesey, qui sont les coordinateurs de la zone » , informe néanmoins M. Fitzgerald.