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Gérard Lopez : « La LFP est une institution faible »
Gros sur la patate.
Discret depuis l’arrêt officiel de la Ligue 1, Gérard Lopez livre ce mardi une interview à L’Équipe, dans laquelle il explique justement sa mise en retrait du champ médiatique : « Quand on regarde la situation des clubs, au-delà de ceux qui descendent en L2, je suis potentiellement et sportivement le plus affecté, explique le président lillois (4e de L1 à un point de Rennes, 3e). Si j’avais plus parlé, on aurait prétexté que c’était de la mauvaise foi, on m’aurait stigmatisé. On était pourtant sur une dynamique sportive positive. Comme certains experts du foot, j’avais pour conviction que l’on pouvait terminer sur le podium. On ne savait pas comment allait se développer la crise sanitaire. J’ai trouvé qu’il était correct de ne pas m’emporter. »
Un silence qui ne l’empêche pourtant pas de fulminer intérieurement : « On n’arrête pas de dire qu’on ne parvient pas à rattraper les quatre gros en Europe, que l’on ne fait pas de bons résultats en Coupe d’Europe. Ce n’est pas en arrêtant nos championnats avant les autres qu’on s’est mis en position de force, non plus. C’est même une décision catastrophique », juge-t-il.
Le Luxembourgeois est notamment remonté contre la Ligue de football professionnel (LFP), visant notamment son mode d’organisation : « À ce jour, je ne me rappelle plus combien de comités ou de groupes décisionnaires ont été constitués. Ni leurs modes de fonctionnement individuels, lance le dirigeant. Ce puzzle rend impossible de pouvoir parler d’une seule voix. Cela fait de la LFP une institution faible et amène à une situation rocambolesque. »
Gérard douillé.
Roberto De Zerbi « très énervé »FB

























