Bordeaux a beaucoup souffert

Les Girondins reviennent de loin. C’est peu de le dire. Bougés et menés par les solides Ukrainiens du Dynamo Kiev (1-1), jeudi soir, ils n’ont pas flanchés, lors du seizième de finale aller de l’Europa League. Tremblé oui, mais pas tombé. Et ça, Francis Gillot le sait mieux que quiconque. « C’est un résultat favorable, mais on a beaucoup souffert » , a-t-il humblement indiqué. « On a joué face à une grosse équipe avec beaucoup d’individualités… Je pensais qu’ils seraient moins en rythme que ça, parce qu’ils n’avaient pas joué depuis deux mois » , a-t-il ajouté. Deux barres transversales, quelques maladresses et approximations techniques plus tard, les Bordelais, grâce à Ludovic Obraniak, ont – peut-être – assuré l’essentiel : « On a été très solidaires, mais on doit montrer autre chose au match retour. Le Dynamo est au-dessus de toutes les équipes qu’on a rencontrées en Ligue Europa. J’ai eu peur à un moment donné qu’on se décourage, qu’on prenne un deuxième, puis un troisième but, mais en fait non, a-t-il confié. On s’est rattrapé et on a bien défendu. » En même temps, quand c’est Vin Faubert Diesel qui est là pour sauver le monde, y a pas vraiment de risque. Mention spéciale au revenant. Même s’il n’aime pas trop la comparaison avec l’acteur américain…