Surtout, ils détaillent leurs motivations notamment liées au contexte difficile qu’ils subissent face aux pouvoirs publics et au club. « Depuis maintenant plusieurs années, nous sommes montrés du doigt pour tout et n’importe quoi, sans même que notre parole soit entendue. L’exemple le plus récent aura été le dernier derby, où nous avons été condamnés à la fois par les hautes instances du football français, mais aussi par notre propre club. Cet évènement aura été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. »
Toutefois le bureau indique également que c’est seulement l’épisode du « cadre juridique association loi 1901 » qui est clôturé, car s’avérant impossible à gérer « quand on devient responsable d’actes que l’on n’organise pas » . De fait, « l'autodissolution n’est pas une fin en soi. En effet, nous avons bien repris nos activités depuis le début de saison et nous ne comptons pas les arrêter. » Ce dernier choix tend à confirmer une tendance lourde chez les ultras et supporters confrontés au durcissement des relations avec leur direction et la police, c'est-à-dire le recours à des formes informelles d’existence. Pas certain que cela se révèle plus simple en terme de gestion sur le long terme des relations entre les différents partenaires du foot pro. Un sujet de réflexion pour le groupe de travail sur le foot durable ? NKM
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