UEFA : Paris, Marseille OK, Bordeaux KO
Avant la qualification des Verts, un peu plus tard dans la soirée à domicile contre l'Olympiakos (2-1), les trois autres clubs français engagés ont connu, tous à l'extérieur, des fortunes diverses face à l'obstacle des seizièmes de finale.
Twente/Marseille : 0-1/6-7 tab (aller 1-0)
Les Olympiens avaient à cœur d’effacer leur triste prestation du match aller (0-1). Mission en partie réussie, notamment par Ben Arfa qui donnait logiquement l’avantage aux siens sur un maitre coup-franc côté droit (25ème) et remettait tout le monde à égalité sur les deux matchs.
Sur un terrain pourri et détrempé, la rencontre voyait des Bataves maitres du ballon mais inoffensifs et des Marseillais sans réussite en contres. Le score ne changea pas en seconde période malgré une bonne tentative de Cheyrou à la 67ème claquée par le gardien néerlandais.
La prolongation ne donnait rien de plus en termes de velléités offensives d’un côté ou de l’autre et la séance des tirs au but devait logiquement départager les deux formations. Le capitaine de Twente N’Kufo mettait les siens KO en ratant le premier tir, ce qui plaçait les Olympiens dans une situation idéale, mais Ziani ratait son tir quelques minutes plus tard et remettait les compteurs à zéro dans une séance de tab à rallonge. Le dernier tireur de Twente envoyait son boulet en tribune et l’OM arrachait sa qualif in extrémis.
Wolfsburg/Paris Saint-Germain : 1-3 (aller 0-2)
Avant le match aller, Felix Magath l’entraineur de Wolfsburg, disait venir « au Parc pour gagner et marquer de nombreux buts » . Après le doublé de Hoarau dans le money time, on l’entendait déclarer : « Nos chances sont intactes, on va faire vivre l’enfer aux Parisiens et se qualifier » .
Il est vrai que le sixième de Bundesliga restait sur neuf victoires et un nul en dix matchs à domicile. Le Guen avait donc des couilles de mettre Pancrate, Chantome et Traoré titulaires… Mais l’équipe allemande est l’une des plus… faibles que le PSG ait rencontrées cette saison : inexistante dans la conquête du ballon, incapable d’échafauder un mouvement offensif cohérent, dépassée derrière…
Un penalty obtenu par Rothen et transformé par Luyindula tuait le suspense en première période tandis que le même Rothen décochait un missile en pleine lucarne à l’entrée de la surface (si, si, sans blaguer) à l’heure de jeu. Hasebe réduisait le score pour les Allemands (63ème) tandis que Luyindula s’offrait un doublé de la tête à la 74ème. Le Guen pouvait faire entrer la jeunesse parisienne et préserver Rothen, Sessegnon et Céara pour la ligue 1.
Galatasaray/Bordeaux : 4-3 (aller 0-0)
Alors que Bellion avait initié la soirée bordelaise de la meilleure des façons à la 12ème…seconde après une “Zubar” de Meira, le défenseur central stambouliote, les Girondins, supérieurs dans l’impact physique au milieu, n’avaient aucun mal à contenir leurs adversaires du soir, qu’on a connus plus joueurs par le passé (surtout en C1) : de longs ballons devant façon “crazy gang” de Wimbledon, du déchet dans l’entrejeu, un bloc coupé en deux.
Dans ces conditions, l’absence de Gourcuff, laissé au repos, n’était même pas visible, et l’on se dirigeait tranquillement vers la mi-temps sur ce score logique. Sauf qu’une période dure 45 minutes en football, et par deux fois, les hommes de Laurent Blanc se sont fait surprendre par Arda (43ème) et Kewell (45ème) juste avant la pause.
Un peu cher pour ces Bordelais qu’un match nul aurait satisfaits. Assommés, ils concédaient un troisième but d’Arda bien servi par Lincoln côté gauche (65 ème).
Mais en deux minutes Chamakh (72ème) et Cavenaghi (74ème) ramenaient la qualif à Chaban-Delmas.
Le 3-3 tenait jusqu’à la 88ème où Sabri redonnait un avantage cruel et définitif aux Turcs ! Va te replonger dans le championnat après ça…
Par Barry Lindon
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