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Liverpool contre Tottenham, confiance et méfiance

Par Florian Cadu
Liverpool contre Tottenham, confiance et méfiance

Obligé de gagner pour ne pas voir Manchester City et le titre de Premier League s'éloigner, Liverpool aborde Tottenham plutôt sereinement. Car après une courte période de doute en début d'année 2019, les Reds se sont depuis repris. Et si les Spurs représentent un dangereux adversaire, ils réussissent bien aux hommes de Jürgen Klopp.

Une victoire, et tout était quasiment plié. En s’imposant sur le terrain de Manchester City le 3 janvier 2019, Liverpool aurait compté dix points d’avance sur les Sky Blues en tête de la Premier League en diminuant de manière conséquente le suspense entourant le nom du futur champion du Royaume. Mais il était visiblement trop tôt pour que l’Angleterre pleure ou fasse la fête.

Les Citizens ont donc refusé de passer le relais, et n’ont même laissé aucune unité au leader de l’époque en le battant deux buts à un. Tant mieux pour les palpitations, tant pis pour les Reds. Des Rouges qui, soudainement, ont pris un coup sur le crâne alors qu’ils se pensaient tout proches du trophée. Les bosses du premier mois de l’année se sont alors accumulées, et ont même gonflé en février : une élimination au troisième tour de la FA Cup à Wolverhampton (2-1), un nul à domicile devant Leicester (1-1), un autre sur le terrain de West Ham (1-1), un dernier sur celui de Manchester United (0-0), neuf points de perdus au total et des Mancuniens repassés devant. Saleté de réveillon.

Étoiles contraires

Alors, au moment de recevoir un Tottenham troisième du championnat (avec quinze points de retard, quand même, et un match en plus à disputer), Liverpool pourrait légitimement flipper quand City flingue tout ce qui bouge sur son passage et est redevenu le favori à sa propre succession. Sauf que ce serait oublier une chose : depuis leur petite période de doute, les Reds ont repris leur marche en avant. Sur les cinq dernières rencontres toutes compétitions confondues, le dauphin a sorti le Bayern Munich de la Ligue des champions, collé une raclée à Watford (5-0), fait le spectacle contre Burnley (4-2), assuré l’essentiel à Fulham (1-2) et retrouvé sa puissance offensive (quatorze réalisations inscrites, soit près de trois par partie). Son seul faux pas ? Un nul vierge chez le voisin d’Everton.

De leur côté, les Spurs affichent une trajectoire contraire malgré le retour attendu d’Harry Kane. Les Londoniens n’ont en effet plus gagné sur la scène nationale depuis le 10 février, et un succès contre Leicester (3-1). Leur bilan, depuis ? Trois défaites (à Burnley, Southampton et Chelsea), et un nul (contre Arsenal). Autant dire que les hommes de Mauricio Pochettino regardent désormais derrière (les Gunners, les Blues et MU étant à l’affût du podium), et ne pensent plus à ceux de devant.

Dépenses différentes, ambitions similaires ?

En l’absence des blessés Serge Aurier, Eric Dier et Harry Winks, la mission à Anfield semble donc plus que compliquée pour Tottenham. Qui ne compte d’ailleurs que deux victoires en championnat sur les membres du Big 5, en huit confrontations. Une statistique qui s’explique par les faibles moyens financiers consacrés aux transferts par le club en comparaison avec ceux du haut de tableau anglais comme Liverpool, fait qui commence à exaspérer un Pochettino visé par les critiques quand il est question de palmarès. « Quand les gens nous jugent et font pression sur nous… Est-ce juste, ou non ? Sommes-nous en concurrence avec les mêmes outils ? Si le président Daniel Levy me disait, la saison prochaine,« Nous devons gagner un titre, nous devons gagner la Ligue des champions et nous devons gagner la Premier League », alors peut-être qu’il faudrait trouver un autre gars magique, a ainsi déclaré l’entraîneur en conférence de presse au début du mois de mars. Vous ne pouvez pas placer un fusil, et dire« Nous devons gagner » si nous ne nous battons pas avec les mêmes outils qu’une autre équipe. »

Un autre chiffre qui ne devrait pas rehausser l’optimisme du coach argentin est à trouver dans les confrontations entre Reds et Spurs. En treize combats, ces derniers n’en sont sortis vainqueurs… qu’à une seule reprise (contre huit défaites) ! Pour les voir gagner à Anfield, il faut même remonter à la 37e journée de la saison 2010-2011. Un autre temps, que Jürgen Klopp n’a aucune envie de connaître. Parce que lui a l’obligation de soulever une coupe, vu les dépenses de son employeur.

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Par Florian Cadu

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