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Lionel Letizi : « On a retrouvé la confiance »

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Lionel Letizi : «<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>On a retrouvé la confiance<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>»

PSG–Nice, un match qui sent le soufre. Un match forcément à part pour Lionel Letizi, lui qui a passé six années au PSG. L'ancien international revient sur le renouveau niçois tout en décontraction. Lionel rappelle après deux messages sur son répondeur. «Je suis désolé, j'avais des trucs à faire, mais je ne vous ai pas oubliés». Mine de rien, c'est quand même un chic type.

Nice reste sur deux victoires à domicile, ça va un peu mieux non ?

Oh oui. On restait sur un début de saison pas terrible, limite catastrophique. Il fallait qu’on redresse la tête. Ces deux matches à domicile sont tombés au bon moment. Mais derrière, il faut assurer. On a pris six points, on s’éloigne un peu de la zone rouge, mais le chemin est encore long.

Vous avez sauvé la tête de votre entraineur en remportant les deux matches ?

Je ne sais pas. On s’est surtout fait du bien au moral. On a vraiment mal commencé le championnat. On prenait trop de buts bêtes, on n’arrivait pas à être dangereux devant. Rien n’allait, c’était une période délicate.

Comment expliquez-vous ce début de saison moisie ?

Pas mal de facteurs entrent en jeu. On a perdu beaucoup de titulaires depuis deux ans. Ederson, Koné, Lloris, Kanté, Rool, Balmont… Forcément, à un moment donné, ça se ressent. Les joueurs qui sont venus les remplacer sont très jeunes, ils ont moins d’expérience, il fallait que chacun prenne ses marques. Mais dans le football, on a rarement le temps de gamberger. Surtout quand on prend quelques valises.

Maintenant que ça va un peu mieux se profile un déplacement à Paris. Que vous inspire cette équipe ?

Ils sont solides. C’est une très bonne équipe, je pense qu’ils ne seront pas loin des cinq premiers en fin de saison. Par contre, ils sont un peu légers pour inquiéter les trois gros. Le banc est moins fourni, les blessures touchent des joueurs importants. Mais ça reste une belle équipe, qui va vite devant qui plus est.

Justement, samedi, quel va être l’état d’esprit de l’OGC au Parc des Princes ?

C’est le genre de match qui nous convient. On préfère jouer des équipes plus fortes que nous, qui portent le ballon. Quand c’est à nous de faire le jeu, on a plus de mal, on est meilleurs en contre. D’autant que devant on a des petits jeunes rapides qui peuvent leur faire mal en contre. Je pense qu’au Parc, on sera solides et agressifs derrière. Il faudra nous bouger.

Paris, une destination que vous connaissez bien…

Oui, mais j’ai tourné la page. Je suis parti il y a plus de trois ans quand même. Mais je garde de très bons souvenirs de mes six années passées là-bas. J’y ai tout connu, le bon, comme le mois bien. C’est Paris quoi.

Revenons au match contre Lyon. Quand vous les voyez tenir en respect Liverpool, et que vous leur en collez quatre dans le buffet derrière, ça vous inspire quoi ?

C’est différent. C’est deux compétions complètement opposées. Lorsqu’on les reçoit au Ray (victoire 4-1), ils ont encore le match aller de Liverpool dans les jambes. Ils nous ont peut-être sous-estimés aussi. C’est naturel, on était au fond du trou à ce moment. Mais on est restés groupés, solidaires et on a exploité les moindres failles.

Surpris par ce match ?

Oui et non. C’était la première fois qu’on était si compact et que derrière ça tenait bon. C’est sans aucun doute notre meilleur match de l’année.

Puisque vous parlez des problèmes défensifs, comment va David Ospina ?

Très bien. Il a vécu un début de saison délicat. Il était blessé, il était moins bien, il sentait moins les coups. Ca s’est ressenti. Mais là, il revient petit à petit à son meilleur niveau. Ce n’est pas un hasard s’il est mieux depuis quelques matches. Ca coïncide avec notre remontée.

Vous avez côtoyé Lloris et Ospina, ils sont différents ?

Ce sont deux très bons gardiens. Ils ont des qualités exceptionnelles comparées à leur âge. C’est bluffant. Hugo, c’est l’avenir. Quant à David, il n’est pas international colombien pour rien…

Pourrait-on voir Lionel Letizi entraîneur ?

Pourquoi pas ? Ca fait quinze ans que je prépare les diplômes. J’ai toujours voulu utiliser mon temps libre pour me cultiver, pour préparer ma reconversion. J’ai touché à tout, je ne suis pas encore figé. Là, je suis des stages pour devenir entraîneur des gardiens. Mais ça ne veut rien dire pour autant. Une fois ma carrière terminée, j’aurai le choix.

A propos de votre carrière, pourquoi cette roulade à chaque plongeon, c’est votre marque de fabrique ?

Eric Roy me charrie systématiquement avec ça. Il me dit « Tiens fais moi la tortue Lionel » . C’est un truc que je fais sur chaque plongeon, c’est inconscient. Apparemment, ça ne passe pas inaperçu.

Un pronostic pour Paris ?

C’est difficile. Mais disons qu’on y va confiants. Je ne dirai pas qu’on est libérés, mais on est sereins…

Victoire niçoise donc ?

On verra bien.

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