- Ligue 1
- J17
- Marseille-Saint-Étienne (3-0)
Les notes de Saint-Étienne contre Marseille
L'expulsion de Pierre-Gabriel en seconde période rendait déjà l'affaire compliquée, mais avec les fantômes de Diony, Pajot et Selnæs sur le terrain, c'était mission impossible. Voilà donc 24 rencontres consécutives sans victoire de Saint-Étienne au Vélodrome, ce qui, en années chien, doit bien représenter une vie.
Saint-Étienne
Pogba (4,5) : D’après Wikipedia, le florentin est un biscuit sec, traditionnellement réalisé à base de miel, d’amandes, d’orange et de chocolat. Reste à préciser qu’il craque dès qu’on le touche et voilà la fiche de Pogba. Remplacé par Lacroix (4), gommée.
Théophile-Catherine (4,5) : Ne travaille que le samedi soir, et encore. Kévin Théophile-Catherine Barma.
Pierre-Gabriel (3) : Si le petit Ronaël avait été au concert de Johnny Hallyday pour sa traversée du Parc des Princes en 1993, aucun doute qu’il aurait tout arraché au passage. Le T-shirt de Johnny, le pantalon de Johnny, le slip de Johnny… Dommage que celle de Sanson ait eu moins de gueule.
Janko (4,5) : Stars 80 sur TF1, Whiplash sur France 4, Djanko sur Canal. Un film pas terrible avec un acteur principal jamais vraiment dans le rythme.
Pajot (3,5) : Il lâche le marquage de Germain sur le premier but marseillais et se fait avoir de la même manière trente minutes plus tard. De toute façon avec lui, c’est soit la catastrophe, soit il marque. Ce soir, c’était le retour de l’affreux Jojot.
Dabo (5) : L’un des rares Stéphanois à instaurer un peu d’impact physique, mais difficile de faire quoi que ce soit entouré de deux fantômes. Remplacé par Gonçalves (non noté), qui a failli marquer sur son premier ballon.
Selnæs (4) : Perdu sur le terrain comme Jean-Louis Borloo dans l’échiquier politique français, et seulement digne d’un slogan foireux d’élection de délégués : Selnæs c’est la hess.
Bamba (4,5) : Explosif en début de saison, pétard mouillé dès que le niveau adverse s’élève. Une Bamba eau. Remplacé par M’Bengue (5), Cheikh en bois.
Monnet-Paquet (5) : Il aurait dû être crédité d’une passe décisive pour ce centre gâché par Diony, et a terminé arrière gauche après l’expulsion de Pierre-Gabriel. Une soirée SAM aux côtés de potes bourrés.
Diony (4) : Cristiano Ronaldo a un physique d’Apollon, Solskjær était maître des dernières secondes comme Cronos, Diony, lui, est le dieu de l’ivresse devant le but. Dionysos.
Par Théo Denmat