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  • Real Madrid/Schalke (3-1)

Le Real prépare en douceur son Clásico

Par Robin Delorme, au Santiago Bernabéu
Le Real prépare en douceur son Clásico

Malgré un onze remanié, le Real Madrid n'a fait qu'une bouchée de Schalke 04. Tout simplement trop forts, les hommes d'Ancelotti se sont échauffés avant le choc domestique de ce dimanche face à Barcelone. Ronaldo, avec un énième doublé, a rappelé à tous qu'il était bien le roi de cette saison.

R. MadridSchalke 04 (31) C. Ronaldo (22′), C. Ronaldo (74′), Á. Morata (75′) pour Real Madrid , T. Hoogland (31′) pour Schalke 04.

De suspense, il n’y en avait pas pour ce huitième retour de Ligue des champions. 90 minutes et une balade de santé merengue plus tard, cette supériorité a été vérifiée. Même avec un onze remanié, le Real Madrid n’a fait qu’une bouchée de Schalke 04. Avec un 3-1 dans la musette, les Allemands peuvent même se sentir verni. Avec un Morata titulaire en pointe, qui a raté les nombreuses opportunités qui lui ont été offertes, le score était même de parité à la pause. Dommage, le Real compte dans ses rangs un extraterrestre. Cristiano Ronaldo, auteur de ses 12e et 13e banderilles de la saison en Champions League, a une nouvelle fois donné dans le boulimique du buts. Et encore, le Portugais a touché à deux reprises les montants du portier de la Ruhr. Et aurait ainsi pu battre le record de réalisations en C1… À quelques jours d’un Clásico décisif dans la course au titre, les hommes d’Ancelotti se sont donc échauffés de la meilleure des manières. Sans forcer. Accessoirement, ils s’avancent en quarts de finale de la compétition avec une étiquette de favori collée au dos. Pas de quoi effrayer le goinfre de Madère.

Morata n’est pas Benzema

Tout heureux de répondre à sa première conférence de presse de C1, Jesé Rodríguez avait la banane hier. Ce mardi, après trois tours de cadran, c’est un artichaut qui git sur la pelouse du Bernabéu. Une grosse charge de Kolašinac, un genou droit qui se tord et une civière en guise de sortie : les premiers diagnostics annoncent des ligaments rompus. Cette entrée en matière funèbre repousse les velléités madrilènes d’un quart d’heure. Le temps pour les 5 000 supporters teutons, plus bruyants que les milliers de Madrilènes, d’apprécier la technique défensive de Raphaël Varane. Sur l’une des premières incursions espagnoles, Fährmann va même s’incliner. Ronaldo, servi sur un plateau par l’entrant Bale, inscrit son 12e but en Champions de l’année. Et en profite pour réveiller les minis Ultras Sur, ainsi que la fanfare de Chamartin. Des trompettes et tambours qui couineront pour le reste du premier acte. En cause, une partition des plus ratés de Morata. Le Canterano, tant désiré par le Bernabéu, a raté tout ce qu’il a tenté. En face à face (28e), en oubliant le Portugais (30e) ou en gâchant un service-talonnade de ce dernier (35e), le remplaçant de Benzema a frôlé le négatif. Entre-temps, Schalke a su revenir au score grâce à une frappe déviée d’Hoogland. Pas de quoi affoler un Ancelotti toujours debout, mais presque endormi dans son périmètre.

Bale, ça court, Ronaldo, ça marque
Les photos dos à la pelouse dans la boîte et les quelques bocadillos engloutis laissent place au football. Dans une ambiance des plus intimes, pour ne pas dire somnolentes, Ronaldo tente de ramener de la vie. Sur une remise de Ramos, son coup de tête est pourtant sorti par une manchette magnifique du portier de Schalke. Dans un exercice plus personnel, Isco enchaîne une série de crochets courts. La tête dans le guidon, il se retrouve trop proche de Färhmann pour le battre. Le seul frisson, ou plutôt éclat de rire, du Bernabéu sera œuvre d’Illarramendi. Accroché au short de Draxler sur dix mètres, le Basque recevra une biscotte pour un câlin un peu trop appuyé. Une quinzaine de minutes d’ennui plus tard, le Real se décide enfin à réenclencher le turbo. Sur une interception de Bale, auteur d’un match majuscule, Ronaldo prend le ballon dans le rond central. Une moitié de terrain plus loin, les filets tremblent une seconde fois pour le Portugais après un rush dont il a le secret. Dans la foulée, sa frappe sur la barre sera reprise par le Gallois qui, en retrait, trouve un Morata enfin buteur. La soirée, mal embarquée, se finit par des chants à la gloire d’une rivalité plus domestique. Même un dernier montant de CR7 ne fera pas varier d’un iota ces refrains. Car oui, ce dimanche à 21h, le Bernabéu aura des airs bien plus guerriers pour la réception de l’ennemi honni de Barcelone.

Par Robin Delorme, au Santiago Bernabéu

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