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Le PSG rate la balle de break

Par Alexandre Pauwels
Le PSG rate la balle de break

Le choc de la 29e journée de Ligue 1 a tenu ses promesses. Spectaculaire et engagé, le duel entre le PSG et Saint-Étienne n'a cependant pas trouvé de vainqueur. Les Parisiens ont réalisé une excellente première demi-heure, se faisant ensuite rejoindre par des Verts bien plus entreprenants (2-2). Match nul, également, au niveau des erreurs d'arbitrage.

Saint-Étienne-PSG : 2-2 (1-2)Buteurs : Alex (csc 38e) et Clerc (72e) pour Saint-Étienne. Pastore (9e), Ibrahimović (19e) pour le PSG.

Une demi-heure. C’est la période durant laquelle on a vu un beau PSG, ce soir au Chaudron. Une demi-heure où les Parisiens ont planté deux buts, faisant preuve d’une maîtrise remarquable, de celle que l’on a entrevue fin 2012. Pour les soixante minutes restantes en revanche, le PSG sera cependant plus proche de cette équipe qui galère, cette équipe visible lors des deux dernières journées de Ligue 1. Dominée toute la seconde période par des Verts très motivés, Paris restera assez solide pour n’encaisser qu’un petit but. De quoi prendre un point qui sur le papier reste correct, et conforter un leadership en Ligue 1 avec cinq points d’avance sur l’OL. Si le podium ne récompense pas ces très bons Stéphanois, ces derniers pourront se satisfaire d’une belle mentalité, celle-là qui leur a permis de refaire un retard de deux buts. Leur invincibilité en 2013 tient toujours.

Grosse maîtrise parisienne, avant Brandão

La grosse surprise, au coup d’envoi de ce choc de la 29e journée de Ligue 1, est de voir David Beckham débuter sur la pelouse de Geoffroy-Guichard. Une première pour le Spice Boy, qui vient pallier les absences au milieu – Lucas, Ménez, Verratti et Thiago Motta sont blessés – en étant aligné aux côtés de Matuidi, dans le 4-4-2 classique d’Ancelotti. Et le Beck réussit plutôt bien, dans cette position. Pour tout dire, après cinq grosses minutes des Verts, le milieu anglais est un peu le symbole d’un PSG qui a pris l’initiative. Impeccable à la relance, il est à l’origine de tous les lancements de Parisiens qui monopolisent le ballon. Moins agressifs au pressing, les Stéphanois vont être surpris, dans leur apparente tranquillité. Matuidi lance Pastore en profondeur, un peu trop d’ailleurs, mais Bayal se troue, et permet à l’Argentin de filer au but pour battre Ruffier d’un piqué (0-1, 9e). Première erreur, première occasion, premier but. Le plus malheureux pour ces Stéphanois, c’est que la seconde sera tout aussi décisive, bien que concernant l’erreur, celle-ci sera commise par l’arbitre : Lavezzi s’échappe sur le côté de la surface, Ruffier s’avance, l’attaquant parisien s’écroule. Au métier, dira-t-on, puisqu’il n’y a pas eu contact. Pauvre Ruffier. Triplement puni pour le coup, puisqu’en plus du péno et d’un jaune qui n’avaient pas lieu d’être, le gardien encaissera une panenka d’Ibra (0-2, 19e). Un deuxième but qui va provoquer un changement de tactique pour les Franciliens, qui laisseront plus volontiers l’initiative à l’adversaire, tout en défendant plus bas. Une gestion parfaite, les maladroites attaques stéphanoises venant se heurter systématiquement à un véritable mur. Mais alors que la mi-temps s’approche, et qu’on se dit vraiment que ce PSG réalise le match parfait, ce diable de Brandão surgit pour relancer la rencontre. Grillant la priorité à Alex sur un centre anodin d’Aubame, il pousse le central à l’erreur, et au contre-son-camp (1-2, 38e). Remontés à bloc, les Verts réalisent une fin de période à la hauteur de leur entame. Finalement, rien n’est fait, à la pause.

Le bijou de Clerc récompense les Verts

De fait, au retour des vestiaires, les Verts sont tout aussi agressifs et entreprenants. En face, les Parisiens se font plus hésitants, perdent énormément de ballons et se frottent, en contre, à un Bayal impérial. Bref, les hommes d’Ancelotti ne voient pas le jour. Mais si la domination des Verts est indiscutable, l’occasion d’égaliser ne semble pas venir. Il faut attendre la 67e minute, après une série de corners, pour entrevoir une première intervention de Sirigu, sur une frappe d’Aubameyang. Un signe annonciateur : à peine cinq minutes plus tard, François Clerc voit un ballon revenir sur le côté droit de la surface, et envoie une merveille d’extérieur du pied dans la lucarne opposée (2-2, 72e). Superbe, et mérité au regard de la physionomie. Bien joli, à un détail près : sur cette action, Brandão a broyé la cheville de Thiago Silva. Décidément, M. Gautier n’y est pas. Une erreur partout, balle au centre, les deux équipes se séparent donc sur un nul. Le PSG pourra seulement regretter une volée non cadrée d’Ibra, dans une seconde période bien terne.

Par Alexandre Pauwels

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