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Le Milan passe sans forcer

Par Ugo Bocchi
3 minutes
Le Milan passe sans forcer

Grâce à une nouvelle réalisation de M’Baye Niang face à la Samp’, le Milan est le dernier qualifié pour les quarts de finale de Coppa. Début 2016, les Rossoneri retrouveront Carpi.

UC Sampdoria 0-2 AC Milan

Buts : Niang (50e) et Bacca (90e) pour les Rossoneri
M’Baye Niang aime la Sampdoria, c’est une certitude. Un doublé il y a deux semaines alors qu’il n’avait jamais trouvé le chemin des filets après trois années de contrat avec le Milan. Et ce soir, le but qui a mis les siens sur le droit chemin sur sa première véritable occasion. Sans trembler. Comme quoi, il y a des équipes contre qui tout réussit. Sinon, le Milan AC n’a pas eu trop à se démener ce soir pour atteindre les quarts. Il peut également remercier Abbiati, toujours aussi concentré, et Bacca, bien en jambes et toujours aussi efficaces devant les cages.

C’est l’intention qui compte

Entre frustrations et imprécisions. D’un côté, la Sampdoria de Montella qui tente de jouer en une ou deux touches rapidement vers l’avant, mais qui n’y arrive pas. Déjà, parce qu’ils finissent toujours par ne plus savoir quoi faire du ballon et ne tentent que des frappes de loin. Mais aussi parce que leurs adversaires du soir savent être agressifs et vicieux au bon moment. En témoigne ce petit croche-patte dès les premières minutes de jeu de Bertolacci sur Soriano, alors qu’il s’apprêtait à frapper aux buts. Frustration. Et de l’autre, le Milan de Mihajlović qui ne construit pas grand-chose, mais qui, paradoxalement, se crée les occasions les plus dangereuses de la première période. Le premier à tenter sa chance, c’est Bonaventura, qui choisit la solution soliste dans un angle complètement fermé. Le second, c’est Bacca, dix bons mètres hors jeu. Le troisième, c’est M’Baye Niang qui tente une « Van Basten » dans le panneau publicitaire. Et le quatrième et dernier, c’est Cerci qui se prend pour Pirlo sur un coup franc aux trente mètres avec la conclusion que tout le monde peut s’imaginer. Imprécisions.

Fou Bacca et Niang solo

Non, pour voir quelque chose au-delà des intentions, il faut plutôt se téléporter à la 49e minute. Fidèle à sa philosophie du moment, le Milan n’y va pas par quatre chemins pour prendre la direction des cages adverses. Deux passes tout au plus. En l’occurrence, une longue course balle au pied de Bacca, une fixation du même homme, et une passe extérieure du pied parfaite de timing et de précision pour Niang. Le Français croise sa frappe et donne au Milan l’avantage nécessaire pour jouer un peu plus décontracté. 1-0.

Dans la foulée, Mexès ne passe vraiment pas loin d’offrir l’égalisation à Luis Muriel, mais heureusement pour lui, le Colombien préfère attendre le retour de trois défenseurs pour prendre sa chance. L’énorme ascenseur émotionnel attendra. Le Milan a désormais suffisamment d’élan pour atteindre les quarts sereinement. Une performance facilitée par une augmentation soudaine du nombre de fautes et de la tension sur le terrain. La Samp passera d’ailleurs la majeure partie de la seconde période à dix à la suite du second jaune de Zukanović. Ce qui n’empêche pas le Milan de louper tous ses contres en supériorité numérique et de subir encore la domination territoriale de la Samp. Mais Abbiati, le gardien du temple, est vigilant. Et puis finalement, Bacca se décide à abattre définitivement l’adversaire. Seul dans la surface, il place un double crochet et un pointu du droit dans les arrêts de jeu. 2-0. Le Milan est en quarts de finale de Coppa, désormais son unique source d’espoir cette saison.

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