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Johnny Ecker : « Ce n’était pas un grand match »

Propos recueillis par Florian Lefèvre
3 minutes
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Johnny Ecker savoure la qualification de l'OM pour la finale de la Ligue Europa. L'ancien défenseur marseillais souhaite une chose : que cette équipe ne connaisse pas la déception qu'il a vécue en perdant la finale de la Coupe UEFA 2003-2004 face à Valence.

Quel est votre sentiment après la qualification de l’OM au bout de la prolongation à Salzbourg ?Un sentiment de fierté, parce que malgré le 2-0 au match aller, on avait vu une belle équipe de Salzbourg, assez offensive, capable de marquer à tout moment. Marquer un but à l’extérieur donne la qualification aux Marseillais. Il y a eu des faits de jeu, mais il y a surtout eu un gardien très critiqué qui a été décisif. Certes, c’est Rolando qui a marqué, mais il ne faut pas oublier les deux arrêts monstrueux de Pelé. Dont un arrêt réflexe en plongeant sur sa droite au début de la prolongation.

Qu’est-ce que vous avez pensé de la prestation globale de l’OM ?On va dire costaud. Ce n’était pas un grand match. On n’a pas vu un grand Payet ni un grand Thauvin. Je pense que tout le monde a travaillé pour contrer cette équipe de Salzbourg. Il y a eu une débauche d’énergie énorme.

La première période a été très pauvre. Est-ce que c’était ensuite logique, selon vous, que Salzbourg marque deux fois et remette les compteurs à zéro sur l’ensemble des deux matchs ?Non, pas du tout. C’est vrai qu’on s’ennuyait. C’était la bataille du milieu, il n’y avait presque pas d’occasions. Les transmissions étaient approximatives. J’étais avec des amis chez moi, on se disait qu’on n’allait pas voir de but de toute la soirée. Et puis, ils ont marqué et le match a débuté à ce moment. L’OM a souffert pendant vingt bonnes minutes et a cherché à rejouer au ballon pour aller en prolongation. J’avais peur de voir l’OM craquer physiquement. Mais Ocampos, par exemple, qu’on avait vu touché la semaine dernière, a fini le match remarquablement. Franchement, c’est exceptionnel de se retrouver en finale de Ligue Europa, qui plus est à Lyon.

Vous étiez confiant malgré tout au début de la prolongation ?Depuis le début, je me suis dit que l’OM allait marquer. Parce qu’offensivement, il y a de la qualifé. En entrant en fin de match, Njie a apporté sa vitesse. Et puis, Rolando a marqué au meilleur des moments, à la fin de la prolongation. Derrière, tu ne pouvais pas prendre deux buts en cinq minutes dans ce contexte-là.

En quoi, c’est spécial de jouer une finale à Lyon ?Quelque part, Lyon, on s’en fiche. Moi, je n’ai pas cette animosité avec Lyon. Je souhaite que tout se passe pour le mieux, mais ça reste une rivalité du championnat entre l’Olympique de Marseille et l’Olympique lyonnais.

Pourquoi faut-il croire en l’OM en finale face à un cador européen comme l’Atlético de Madrid ?Il y a beaucoup plus d’expérience chez l’Atlético. Tous les Marseillais savent qu’on ne se rappelle que du vainqueur, et je suis bien placé pour le savoir puisqu’on a perdu celle de 2004 contre Valence. Göteborg, ce n’était peut-être pas l’endroit idéal, il y avait une piste d’athlétisme, ça ne ressemblait pas à un stade. L’équipe de Valence était très forte, on ne va pas revenir sur l’épisode de la double sanction contre Fabien (Barthez)… J’ai des souvenirs tristes que je ne souhaite pas à l’Olympique de Marseille de Rudi Garcia.

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Propos recueillis par Florian Lefèvre

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