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Chelsea-Real Madrid : le nouveau récital de Karim Benzema

Par Adel Bentaha
Chelsea-Real Madrid : le nouveau récital de Karim Benzema

Auteur d’un triplé face à Chelsea ce mercredi soir (1-3), Karim Benzema a une nouvelle fois porté le Real Madrid et assuré un récital galactique. De quoi ajouter un peu plus de paillettes à des performances déjà indécentes et laisser présager le meilleur pour un joueur définitivement bluffant qui est loin d'avoir dit son dernier mot à 34 ans.

Des buts, des dribbles, des passes et des efforts. Ces mots donnant l’impression d’un incessant déjà-vu, Karim Benzema en a encore fait l’étalage sur la pelouse de Stamford Bridge. Un triplé majuscule, point d’orgue d’une prestation tout aussi impressionnante, venue, encore et toujours, rappeler la grandeur du talent de son auteur. Et prouver qu’à la trentaine passée, les augures lui réservent de bien belles aventures.

Là-haut

Tel un tour de magie que l’on connaîtrait par cœur, difficile de se passer d’un match siglé Karim Benzema. Face à Chelsea, l’international français s’est ainsi paré de son plus beau costume pour régaler Londres la pluvieuse. « L’équipe qui me faisait le plus peur, c’était Paris », assurait à ce titre l’intéressé dans L’Équipe la veille, comme libéré d’un poids à l’orée de ce quart de finale. Il ne lui a fallu que dix minutes. Le temps de trouver Federico Valverde d’une sublime talonnade et lancer Vinícius Júnior pour la première occasion madrilène. La suite ? C’est au fond des filets qu’il faut aller la chercher. Deux coups de caboche puissants et placés, sur la droite puis la gauche d’Édouard Mendy et un doublé express lançant une nouvelle soirée magique pour KB9. « Aujourd’hui, je fais beaucoup de travail de gainage, d’abdos, et donc je me rends compte que je saute plus haut que les gars, expliquait-il dans le quotidien français. Ensuite, pour la précision, c’est comme dans mon jeu, je ne suis pas un bourrin. Donc je saute, et ensuite je sais s’il faut piquer, s’il faut mettre en cloche. Faire une tête, ce n’est pas fermer les yeux et mettre un coup. » La finesse, encore et toujours.

Mais inscrire deux buts en Ligue des champions, Benzema n’en a que trop souvent connu la sensation. Alors afin d’ajouter un peu de sensationnel à l’extraordinaire, il lui en a fallu plus. Pour cela, rien de mieux qu’un pressing caractéristique sur un Antonio Rüdiger paniqué, lui ouvrant la voie du triplé au retour de la pause. En cet énième soir de gala, « Benzegol » n’a donc pas manqué l’occasion de marquer l’histoire du Real Madrid Club de Fútbol (encore). Devenant le premier joueur merengue à inscrire six buts consécutifs en Coupe d’Europe, le premier Français de l’ère moderne à dépasser la barre des dix buts sur une seule et même campagne de C1 (Just Fontaine, saison 1958-1959), mais également le quatrième joueur à enchaîner deux triplés dans la reine des compétitions (au même titre que Luiz Adriano, Cristiano Ronaldo et Lionel Messi). Des chiffres, des statistiques et un interminable cycle positif.

En route pour une année absolue ?

Avec Karim Benzema, le temps ne semble plus avoir de limites. À 34 ans, difficile en effet de trouver une fin à cette aventure vertueuse, que la fatigue ou la pression n’ont jamais su freiner. Difficile également de trouver pléthore d’attaquants à la longévité aussi tenace et au professionnalisme irréprochable. À l’instar des modèles Cristiano Ronaldo, Zlatan Ibrahimović et Robert Lewandowski, rares sont ainsi les éléments de fiabilité complète. Benzema est de ceux-là. À l’approche d’une fin de saison haletante, aux objectifs multiples, la question du Ballon d’or se pose dès lors de manière quasi unanime. La réforme de France Football ayant amené la désignation du vainqueur au mois de juillet, il devient compliqué de trouver un rival sérieux à l’enfant de Lyon.

Sur le chemin d’un sacre en Liga et en Ligue des champions, un couronnement individuel ne serait finalement que la récompense ultime : « C’est un objectif, assumait-il. Surtout que l’an dernier je n’étais pas loin, mais je n’avais pas remporté de trophée. Là, je fais une très bonne saison. Le Ballon d’or est une motivation, mais pas seulement personnelle. J’englobe l’équipe. Car si j’arrive à emmener mon équipe à remporter des trophées, forcément derrière il y aura des récompenses individuelles. » De l’or en balle avant peut-être la conquête du monde. Revenu en grâce depuis un an sous la tunique bleue de l’équipe de France, Benzema pourrait un peu plus régner sur le game en cas de succès en Coupe du monde. La rose finale d’un bouquet multicolore et des scénarios emplis d’ambitions, plus envisageables les uns que les autres. Les romantiques n’attendent que cela.

Par Adel Bentaha

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