- Euro 2012
- Pologne
Obraniak galère en polonais
L’Euro, pour Ludovic Obraniak, c’est « quelque chose de très important » . Ce qui l’est également, c’est de parler le polonais, qui plus est quand la compétition se déroule en Pologne. Mais visiblement, ce n’est pas si simple.
« Je sais dire des choses, mais ça dépend du contexte… Le problème, c’est que le polonais est une langue très difficile ; c’est la quatrième la plus dure au monde, avance-t-il, arguments à l’appui. Il y a énormément de choses à savoir, notamment au niveau grammatical. J’essaie donc d’être au moins moyen sur les bases, mais c’est loin d’être évident » , poursuit-il.
Le Bordelais n’est donc pas au bout de ses peines, malgré son opiniâtreté. « J’avais envie de montrer que je voulais faire des efforts, et arriver là-bas capable de faire quelques interviews en polonais, et parler un peu. J’ai bossé avec le professeur, mais on verra ce que ça donnera sur place. »
Et pour la causerie d’avant-match ? « Je ne comprends pas tout, mais je chope des mots par-ci par-là et j’arrive à en comprendre les grands axes. » Quant à savoir si le football est un langage universel, réponse : « Ah non, ça, c’est une connerie ! »
Bon, reste alors le minimum : connaître l’hymne national. « Ça, ça va… Je connais le refrain » , lance-t-il dans un éclat de rire.
C’est toujours mieux que chez les Bleus.
LB