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Le PSG en bon gestionnaire

par Mathieu Faure
Le PSG en bon gestionnaire

Une victoire facile, avec un Zoumana Camara capitaine, et le PSG conserve toujours sept points d'avance sur la meute de poursuivants. Une meute qui a connu des bouleversements, puisqu'on est sans nouvelle de l'Olympique lyonnais depuis bientôt un mois. Bizarre.

Jérémy Ménez change de Rennes

On est parfois piquant avec Jérémy Ménez. Sa coupe de cheveux, sa capacité à systématiquement faire la gueule, ses bouderies, son inconstance, sa nonchalance, son absence totale de remise en question. On pourrait en écrire des heures, et uniquement à charge, sur le natif de Longjumeau. Sauf que par moment, le numéro 7 du PSG est capable d’éclair de génie. Bref. Imprévisible. Unique. Mythique. Comme ce samedi à Rennes où il décide de changer le cours du match en claquant un pion après une course folle de 60 mètres et quatre adversaires dans le vent. Si Lionel Messi colle le même contre une obscure taule du Sud de l’Espagne, on gueule au génie. Là, on se dit que le môme a du talent, mais qu’il ne se bouge pas le cul pour l’exprimer. Il est comme ça, Jérémy. Les artistes, ça s’éparpille. Toujours. On lui pardonne tout parce que son but est magnifique et qu’il met son club dans une position très confortable (+7 points, +8 avec la différence de buts) dans un match calé entre deux rendez-vous européens. Quand il joue de la sorte, l’ailier à la dégaine de serveur chez Buffalo Grill est intouchable. Et son club avec. Ce matin, les Parisiens sont sereins. Il commencent à préparer leurs retrouvailles avec l’Hexagoal.

La troisième place, cette catin qui se fait désirer

Décidément, cette course au podium n’est pas loin d’être la série la plus passionnante de cette fin de saison. À ce jeu-là, ils sont encore cinq dans la course : Marseille, Saint-Étienne, Lille, Lyon et Nice. Et ce week-end, tout le monde a gagné sauf Lyon. Pour trouver le loser, ce n’est pas tellement dur. Alors que l’OM s’imposait à la marseillaise (1-0, but de Gignac et on n’en parle plus) face à une équipe de Bordeaux qui ne ressemble plus à rien, Saint-Étienne a retrouvé le goût du succès en disposant d’une équipe d’Évian-Thonon très valeureuse (1-0) et, par la même occasion, a pris un malin plaisir à virer son meilleur ennemi lyonnais du top 3. Un OL décidément en chute libre après une troisième défaite d’affilée (Bastia, Sochaux et donc Reims) et sans aucune idée dans la ville du champagne. Même Rémi Garde semble complètement dépassé par les évènements (sortie de Lisandro à la pause, défense à la rue, Grenier errant comme un enfant perdu sur une plage l’été, toujours le dos au soleil). C’en est trop pour Lyon qui ne répond plus et se retrouve à une dégueulasse quatrième place. Pis, l’OL doit sacrément regarder au-dessus de son épaule car Lille arrive fort. Très fort. Avec une sixième victoire en sept journées, le LOSC redevient un épouvantail. Dimanche, c’est Lorient qui a servi de cobaye à la folie offensive de l’escouade de Rudi Garcia : 5-0. Vite fait, bien fait. Dans le même temps, Nice a retrouvé le sourire après deux défaites de suite en revenant de Toulouse avec une victoire de folie dans la soute (4-3). Un match de dingue où Ali Ahamada aura confirmé la rumeur : son cerveau ne commande plus son corps. Entre ses sorties à la va-comme-je-te-pousse et son carton rouge immature, le portier a vécu un cauchemar. Le caramel de Kevin Anin dans le temps additionnel a clôturé une soirée complètement folle. Au final, cela nous donne quatre équipes en deux points : ASSE (53 points), Lyon (53), Lille (52) et Nice (51). Marrez-vous, mais dimanche prochain, Lille reçoit Marseille. Ah ah ah.

Et si Nancy ?

Dans un match couperet, Nancy s’est débarrassé de Troyes (1-0, lunette de Grange, entre deux slaloms). Et mine de rien, les Lorrains viennent d’enquiller 4 victoires en cinq matchs et se retrouvent à un point du premier non relégable (Évian-Thonon). Improbable il y a encore deux mois, l’équipe de Djamel Bakar est sur une dynamique impressionnante. On se dit que le maintien est possible. Mieux, tout le monde y croit. Même le président Rousselot, en érection morale permanente à la fin du match. Plus solides défensivement, efficaces dans la surface adverses et tactiquement au point, les Nancéiens sont en train de réaliser une grosse fin de championnat. S’ils parviennent à se sauver avec Grégorini dans les bois et Sébastien Puygrenier en capitaine de soirée, les hommes du 54 auront bien mérité une nouvelle triple prime en fin de saison. On n’est plus à une folie près…

Thauvin, joueur racé

Et deux qui font six. En trois matchs, Florian Thauvin a claqué trois doublés. Normal. Avec neuf buts, l’international des moins de 20 ans est la révélation du championnat. Assuré de partir dans le Nord à la fin de la saison (braqué par le LOSC au mercato pour 3,5 millions d’euros. Un prix d’ami), le Bastiais se fait plaisir pour son jubilé itinérant. Contre Brest, il a encore été étincelant. Limite écœurant. Son pied gauche fait merveille et sa vista aussi. Avec lui, Bastia confirme son statut d’équipe la plus spectaculaire du pays (98 buts : 42 pour, 56 contre). Les Corses, douzièmes, se prennent même à rêver à une fin de saison plus excitante. On parle de top 10. Avec un Thauvin chaud comme une baraque à frites, tout est permis. Même les rêves les plus fous.

JO : l’important n’est ni de gagner ni de participer

par Mathieu Faure

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