Tueurs à gages
Les Bordelais sont seconds de L1. Ils jouent bien, marquent des buts, mais donnent l’impression de ronronner. Un mal récurrent qui fait muscler le jeu d’un Laurent Blanc paternaliste et prônant l’assassinat sportif des défenses adverses.
« Pour les gens qui aiment Bordeaux, voir leur équipe maîtriser les matches, dominer, et ne pas les gagner, ça peut agacer (et non pas à Gasset). Mais qu’ils se rassurent, parce que moi aussi ça m’énerve ! Ce qui ne veut pas dire que je n’aime pas mes joueurs. Nos enfants, de temps en temps, ils nous agacent aussi, mais nous les adorons ! C’est donc le même cas pour mes joueurs » a-t-il déclaré, avant de développer plus à même le propos.
« Il est vrai que lorsque l’on maîtrise la partie comme nous avons pu le faire à Nancy ou à Paris, et qu’à la fin, on ne ramène même pas un point minimum (les fameux gages, NDLR), c’est agaçant, parce que l’on sait que le championnat se joue-là. C’est la différence qu’il y a avec Lyon, par exemple, qui ne perd pas ce genre de matches. Il faut être plus tueur et faire mal à l’adversaire (…). Une mentalité à changer, si l’on veut vraiment jouer dans la cour des grands. »
Prochain contrat, sur la tête du PSG.
LB, à Bordeaux