Retard à l’allumage
On sait désormais pour quelles raisons les deux footballeurs italiens Davide Possanzini et Daniele Mannini, dernièrement condamnés à des suspensions par le tribunal de Lausanne (TAS) ne se sont pas présentés au contrôle antidopage, en temps voulu.
Arrivés trop tardivement devant le bocal pour y glisser le jet, les deux compères n’auraient en réalité pas eu le choix, et donc pas délibérément grugé les autorités.
Ainsi, il se dit de l’autre côté des Alpes que cette mésaventure n’aurait jamais eu lieu, si le président de Brescia (alors en Serie B), Luigi Corioni, n’avait pas retenu dans le vestiaire ce soir-là l’ensemble de ses joueurs, pour les allumer et leur passer un soufflon, après une défaite jugée selon lui illogique.
Voilà, ce n’est pas plus compliqué que ça. Pas de quoi en faire une grève, ni pisser un bol.
LB, avec DM