Onnis de retour à la maison
Serial buteur dans les années 70 et 80, Delio Onnis va faire son retour à l’AS Monaco, 27 ans après.
Le club de la Principauté a annoncé sa pris de fonctions en tant qu’entraîneur particulier des attaquants du centre de formation.
Meilleur buteur de l’histoire du championnat de France avec 299 réalisations (sous les couleurs de Reims, Monaco, Tours et Toulon).
En 7 saisons sous le maillot princier, l’Italo-Argentin a inscrit la bagatelle de 223 buts toutes compétitions confondues.
Véritable renard des surfaces, il avait la particularité de toujours jouer sans protège-tibias.
« J’ai toujours eu le club et la Principauté dans la peau, ça ne date pas d’hier. Je suis vraiment heureux et fier d’appartenir de nouveau à la famille de l’AS Monaco FC. Je suis aussi très motivé pour aider tous ces jeunes garçons à progresser » .
Doté de qualités innées d’avant-centre, il va cependant insister sur la mentalité des jeunes attaquants asémistes. « Le foot a beaucoup changé mais la passion est toujours identique. C’est le point de départ de tout. J’espère aussi leur transmettre un message, rappeler certaines valeurs comme l’amour du maillot Rouge et Blanc. Il faut leur faire comprendre qu’aujourd’hui, une occasion de but est très rare, qu’il faut être plus fort qu’avant. Et travailler. Travailler toujours plus » .
Son arrivée fait en tout cas l’unanimité en Principauté. A commencer par Jean-Luc Ettori, directeur sportif : « Delio a toujours été là et il était important qu’il travaille pour le club. C’est quelqu’un qui connait très bien le football. Il vient avec une grosse envie, avec ses tripes » .
Directeur du centre de formation, Dominique Bijotat a sollicité l’aide d’Onnis : « Je lui ai demandé d’intervenir spécifiquement sur tout ce qui peut être utile à nos attaquants. Il faut se servir de son expérience et de sa réussite à ce poste. Il a des éléments à communiquer » .
Malgré un certain embonpoint, Delio Onnis pourrait aussi faire du bien aux attaquants de l’équipe première, en panne d’inspiration. Surtout depuis le départ de papi Jan Koller pour Nuremberg.
NS