Le trop-plein bordelais
Après le nul concédé à Monaco, mardi (2-2), Jean Tigana avait poussé une gueulante, indiquant que ses joueurs avaient commis une « faute professionnelle » . Jeudi matin, le technicien aquitain est revenu sur la situation.
« Je ne sais pas si le coup de colère était nécessaire, mais il était logique. Et si c’était à refaire, je le referais, a-t-il tranché ferme. Je suis toujours un éducateur, mais à un moment donné, il y a un trop plein et il faut que l’on écoute. J’ai toujours été comme ça » .
Chasser le naturel, il revient au galop, donc. « Au-delà de l’attitude, dans le placement et le déplacement, il faut respecter le collectif, a-t-il ajouté. D’habitude, sur des trucs comme ça, l’entraîneur ne doit pas intervenir… ça doit venir du terrain. Certains joueurs ont le potentiel, mais peut-être qu’ils n’osent pas ; il faut qu’ils se libèrent à ce niveau-là. Tout le monde fait des fautes, mais il faut savoir recadrer, expliquer, et bousculer gentiment » .
C’est sûr, Alou Diarra manque vraiment beaucoup à Bordeaux.
LB