Ils répondent à Patrice Évra

Patrice Évra s’est bien lâché sur Téléfoot ce matin.

Et qui dit clash, dit contre-clash. On va avoir le droit à des battles de rap toute la journée. Le premier à riposter, c’est Rolland Courbis sur RMC : « Moi, je n’ai pas de problème avec Évra en tant qu’homme. Je parle de l’arrière gauche. Je ne suis qu’un petit entraîneur. D’ailleurs, un tournevis peut réparer pas mal de choses. J’ai la prétention de connaître ce que doit faire un arrière gauche. Évra, pour moi, est un ailier gauche moyen, qui se rappelle de temps en temps qu’il joue arrière gauche. Il accompagne ses adversaires sans les empêcher de centrer. Il parle de lui en disant que c’est un guerrier et il tourne le dos dès qu’il y a un tir, de peur de la prendre dans la poitrine ou sur le visage. Il n’a aucune connaissance de son poste. Évra, c’est le seul arrière gauche au monde à être de temps en temps hors-jeu, c’est un exploit. (…) Alors si j’avais des doutes sur la réflexion intellectuelle de Patrice Évra, je ne suis plus surpris. Et je ne suis donc plus surpris sur ce qu’il s’est passé à Knysna. J’en ai maintenant la confirmation. »

Vient ensuite Pierre Ménès en 140 signes et sur son terrain favori, Twitter :

Le jour où Évra fera une interview sans massacrer la langue française, j’arrêterai aussi ma carrière. #clubbacàsable

— Pierre Ménès (@PierreMénès) October 20, 2013

L’attaque sur le vocabulaire et l’orthographe, c’est facile. Mais il s’en prend aussi et surtout à Christian Jeanpierre, en laissant au passage une petite faute d’orthographe à « quand » , qui a pu laisser passer de telles déclarations :

Quand à ce pauvre Christian Jean Pierre, il avait l’occasion de montrer qu’il avait qq chose dans son froc. Encore raté

— Pierre Ménès (@PierreMénès) October 20, 2013

Ce dimanche pluvieux prend des couleurs tout d’un coup.