Grabbi vide son sac
Après David Trézéguet, Corrado Grabbi, ancien attaquant de la Juventus, était convoqué au tribunal de Rome pour témoigner dans le procès GEA World, une société d’agents plutôt…véreuse.
Il a principalement révélé le mode de travail du président de cette société, Alessandro Moggi, et de son père Luciano, à la Juventus de Turin de 1994 à 2006. Un directeur général avec ses propres méthodes…
En août 1996, pendant la dernière journée du mercato, et après avoir refusé un départ à Cosenza, une rencontre est organisée avec Moggi : « Il m’a dit : « Tu ne veux pas aller à Prato ? Alors tu joueras dans le jardin de ta maison. » » Il s’est emporté et l’a ensuite viré de la pièce.
Grabbi continue ses confidences : « Je n’avais pas de bonnes relations avec Luciano Moggi, aussi parce que j’avais refusé d’être représenté par son fils Alessandro Franco Zavaglia. Ils étaient venus me voir en 1994 pour me convaincre de passer de leur côté. Mais je ne l’ai jamais fait. J’ai le même agent depuis 1993 » .
En décembre 1994, lors de ses débuts en Serie A, Grabbi inscrit le but de la victoire de la Juventus 4-3 contre la Lazio. Mais dans les jours qui suivent, il est écarté pendant environ un mois. Son explication : « Luciano Moggi m’a convoqué pour me dire qu’un officier des carabiniers m’accusait d’avoir participé à une bagarre. Mais ça n’a jamais été le cas » .
Grabbi a finalement quitté définitivement la Vieille Dame en 2000. « En juin j’avais prévu de rester à la Juventus, en tant que quatrième attaquant. Je revenais d’un prêt à Ravenne où j’avais inscrit 13 buts. Mais peu de temps après ils m’ont annoncé qu’ils me vendaient à Ternana. Je n’avais visiblement pas trop le choix… » .
Prochaines révélations le 25 mars…
NS