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Gilbert Gress rend hommage à Robert Herbin : « Robbie, c’était la classe »

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Gilbert Gress rend hommage à Robert Herbin : «<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>Robbie, c&rsquo;était la classe<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>»

Mythique entraîneur du RC Strasbourg champion de France 1979, Gilbert Gress évoque son admiration pour son ancien homologue de Saint-Étienne, Robert Herbin, alias Robbie :

« Dans les années 1960, Robbie, c’était un milieu de terrain reconverti en défenseur central. Il avait ce souci de sortir le ballon proprement. C’était une époque où, en France, quand on faisait une passe latérale, ça sifflait de tous les côtés. Il fallait balancer le ballon devant ! Jouer vertical – droit au but, comme on dit à Marseille. Robbie, il avait une très bonne technique et un très bon jeu de tête, ce qui faisait de lui un libéro comme Beckenbauer.

Robbie, c’était la classe.

Il faisait partie de ces entraîneurs qui étaient des seigneurs. Albert Batteux, Lucien Leduc, Jean Snella, José Arribas, quelques autres encore et Robbie Herbin.

Il faisait partie de ces entraîneurs qui étaient des seigneurs. Albert Batteux, Lucien Leduc, Jean Snella, José Arribas, quelques autres encore et Robbie Herbin. C’est des gens qui ne critiquaient jamais l’entraîneur de l’équipe adverse – alors qu’ils auraient pu le faire, comme ils gagnaient souvent.

La grande différence entre le football de Saint-Étienne et celui de l’OM(où Gress a joué de 1971 à 1973, N.D.L.R.)et des autres équipes de l’époque, c’est que l’on voyait chez les Verts des défenseurs qui attaquaient. Je pense à (Oswaldo) Piazza. Au moment où l’adversaire avait le ballon, il y avait onze défenseurs sur le terrain. Saint-Étienne, c’était déjà le football moderne.

Un jour, j’ai eu l’occasion de faire la couv’ du magazine Onze avec Robbie. À la fin, il était prévu qu’on nous pose une ou deux questions. Alors, je lui ai demandé : »Robbie, comment as-tu réussi à faire défendre tes attaquants ? »Il m’a répondu :« Je ne me suis jamais occupé de ça, ce sont les joueurs qui s’en occupent. »Ça m’avait frappé. Comment avait-il réussi à responsabiliser ses joueurs ? Ça, il aurait fallu lui demander.

Comme on ne peut pas sortir en ce moment, souvent, je regarde des anciens matchs. Et là, j’ai encore revu le Strasbourg-Saint-Étienne de 1978-1979, la saison du titre du Racing. On avait gagné 2-1 et on nous avait interviewés à la fin du match, lui et moi. Robbie était très calme, comme d’habitude. En trente secondes, il avait très bien analysé le jeu en mouvement de mon équipe… mieux que moi-même.(Rires.)Et ça m’avait fait plaisir. »

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