Dumas de charge
L’entraîneur caennais Franck Dumas s’est fâché tout rouge à l’issue de la rencontre perdue face aux Messins, hier, et a montré du doigt l’arbitre de la rencontre monsieur Poulat qui doit, selon le Francky, avoir une dent contre son équipe, c’est pas possible autrement, bon Dieu de nouille, et qui relance une nouvelle fois le débat sur l’arbitrage, débat qui commence, chez nous, à So Foot, à nous gonfler aussi sérieusement que tous les gaziers et autres Robins des bois en herbe, pas si loin du Sardouisme, qui jurent à longueur de temps qu’il « y avait péno ! » et qui crient à l’injustice alors qu’ils ne réagissent à chaud qu’à une défaite des leurs en laissant éclater, comme Ségolène Royal, une colère saine et souvent légitime -ce n’est pas le propos.
On connaissait Alexandre D, dit Dumas père, écrivain (Les Trois Mousquetaires, la Reine Margot…) et fils d’Alexandre Davy de La Pailleterie, on connaissait Alexandre D, dit Dumas fils, écrivain (la Dame aux Camélias, le Fils naturel…) et fils d’Alexandre Dumas, on connaît dorénavant Franck D, dit Dumas de charge, dont la corne montée sur un pivot qui sert à embarquer et débarquer les réflexions au bord d’un terrain de football est écornée.
Franck défend évidemment sa boutique mise en danger un instant par monsieur Poulat mais bon, vous savez ce qu’on dit : « Quand il y en a Poulat, il y en a poulautre » .
Un jour prochain, il le remerciera.
ST