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Randal Kolo Muani raconte son occasion en finale : « Je l'aurai à vie en travers de la gorge »

LB
Randal Kolo Muani raconte son occasion en finale

« Il a sonné la révolte, Randal Kolo Muani ! »

S’il est mis à l’honneur dans le dernier tube de Vegedream, l’ancien attaquant nantais n’en reste pas moins le grand malheureux de la finale de la Coupe du monde, lors de laquelle il a perdu un duel décisif avec le portier argentin Emiliano Martinez à la 120e minute de jeu. En entretien pour beIN Sports, l’actuel meilleur passeur de Bundesliga – avec l’Eintracht Francfort – est revenu sur ce terrible moment, mais aussi sur l’ensemble de son match.

« Quand je rentre, le premier ballon que j’essaie de toucher, je fais faute. Mais j’étais fier de faire cette faute : dans ma tête, je me suis dit : “Oui, je suis dedans.” Je voulais ramener de l’agressivité, montrer qu’on était en vie, ne pas se laisser marcher dessus. C’était pour montrer : “Je ne vais pas te laisser tranquille aujourd’hui. Là, tu es mort.” Dans ma tête c’était ça. » Sur l’action de la dernière minute, il développe : « Je la regarde encore. J’ai essayé de tirer premier poteau, le gardien fait un très bel arrêt, il la sort bien. Il y a d’autres solutions : je peux le lober, je peux trouver Kylian (Mbappé) parce qu’il est sur un bon angle, mais sur l’action je ne le vois pas. C’est après, sur la vidéo, que tu vois qu’il y a d’autres possibilités, et c’est trop tard, tu ne peux rien faire. Je l’ai encore en travers de la gorge et je l’aurai à vie. C’est ce qui va me pousser à toujours marquer, à me surpasser : ce but que j’ai raté va me donner de la force. »

Aucun doute, l’Argentine a créé deux monstres. Après le regard noir de Kylian Mbappé, Kolo Muani va devenir un serial buteur pour les dix prochaines années.

Les Bleus tiennent leur revanche sur l’Argentine... au classement FIFA

LB

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