Un week-end en Premier League

Arsenal-Bolton, 2-0

Un victoire « longue » à se dessiner pour les Gunners, qui ont dû attendre 68 minutes pour ouvrir le score par Kolo Touré sur coup franc. Quoique, le match avait vraiment commencé avec l’entrée de Walcott sur le gazon à la 62e. Avec 18 ans, l’Anglais mettait fin à une rencontre hachée par les fautes, les enfantillages et les mesquineries ; Fabregas passant très près de l’expulsion. Le bambin mettait le couvert du 2-0 pour Rosicky à la 80e qui n’avait plus qu’à mettre les pieds sous la table. Le Tchèque avait remplacé le toujours décevant Eduardo Da Silva…à la 62e minute aussi. Juste du coaching.
Aston Villa-Manchester United, 1-4

Quelqu’un devait payer pour la défaite en Russie, alors Aston Villa, qui en plus a eu la mauvaise inspiration d’ouvrir la marque, a subi les foudres de Wayne Rooney. Un doublé pour le petit porc du Royaume, qui se paye le luxe de rater un péno. Ferdinand puis Giggs, et sa frappe multidétournée, aggravèrent la sentence. A noter, l’immense prestation de Carlos Tevez. Conséquences d’un arbitrage contestable, Villa termine à neuf. « C’est déjà assez dur comme ça de jouer Manchester United à onze… » conclut Martin O’Neill, le coach d’AV.
Blackburn-Reading, 4-2

Surprenant sixième, Blackburn ne décroche pas et fait montre d’une belle envie. McCarthy par deux fois, Santa Cruz, à son meilleur niveau, et le vieux Tugay, tout content à 30 mètres, ont crucifié le pauvre Hahneman, le portier de Reading. Le doublé de Doyle en fin de match ne changera rien. En même temps, quand on perd déjà 3-0 à la mi-temps.
Everton-Liverpool, 1-2

« Peut-être n’était-ce pas le bon arbitre pour un derby » . La phrase est lâchée par David Moyes, l’entraîneur des Bleus. Deux cartons rouges, et deux buts encaissés sur pénalty, pour sûr que c’est bien moche. Bref, Kuyt ne s’est pas fait prier et a transformé ses deux coups du sort à la 54e et 90e minutes. Peu avant le coup de sifflet final, Lescott se fait descendre par Carragher dans la surface, mais que nenni. Le vrai scandale, c’est que ce samedi de derby au Goodison Park, il manquait un acteur : le jeu.
Manchester City-Birmingham, 1-0

Et dire que Sven Goran Eriksson, dont une des maîtresses vient encore de déblatérer publiquement sur sa libido, pensait qu’Elano souffrirait du décalage horaire. Revenu vendredi, le Brésilien a offert aux Mancuniens bleus trois points inestimables pour rester sur le podium. Un beau mouvement et une jolie frappe à l’entrée de la surface à la 37e minute. Juste ce qu’il fallait pour pousser un peu plus le boss de Birmingham, le malheureux Steve Bruce, vers la porte Exit.
Middlesbrough-Chelsea, 0-2

Son avenir à Stamford Bridge est plus qu’incertain depuis que Mourinho l’a abandonné, mais Didier Drogba reste le pièce maîtresse de Chelsea. C’est lui qui ouvre la marque à la huitième minute, avant une longue domination des Blues. L‘imposant Alex, on avait presque oublié qu’il était là, se chargeait de doubler la mise à la 57e, un coup franc à trente mètres. « Il fait ça tous les jours à l’entraînement, 30, 40 ou 50 mètres, alors je ne suis pas surpris » glisse Avram Grant. Sinon, Lampard et Essien ont fait tout le boulot.
Wigan-Portsmouth, 0-2

Les coéquipiers de Sibierski n’ont jamais inquiété leurs visiteurs. Portsmouth, 5ème, plus tranchant, a su patienter 81 minutes pour débloquer la situation, grâce à un Benjani en passe de devenir le chouchou de ses supporters. La route reste cependant longue pour le Zimbabwéen qui rêve de rejoindre Ian Wright. Mais le match n’a valu la peine que pour la chevauchée formidable de Glen Johnson, peut-être enfin décidé à confirmer son talent, à la 86e pour abréger les souffrances de Wigan.
Fulham-Derby County, 0-0

Pour un après-midi où il y avait enfin du soleil à Londres, pas grand chose à se mettre sous la dent, si ce n’est de(ux) gros arrêts de Niemi, le gardien de Fulham. C’est dire.
Equipe Type : Niemi – Johnson, Touré, Alex, Garrido – Walcoot, Lampard, Essien, Elano – Rooney, Benjani
Peter McMatthew