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Top 50 : Transferts avortés (de 10 à 2)

Par Andrea Chazy, Clément Gavard et Adrien Hémard

Chaque période de mercato est une belle occasion d'assister à la naissance d'histoires rocambolesques. Entre les beaux coups et les flops annoncés, une autre catégorie mérite le coup d'œil. Voici une sélection de 50 transferts qui ont capoté au XXIe siècle. Au menu : des fax de dernière minute, des trahisons et des grosses colères.

#10 - Robert Lewandowski à Blackburn

Pas de Ballon d’or pour King Robert, mais le Polonais est le seul à être présent deux fois dans ce top 50. Car un an après son faux transfert à l’AJ Auxerre, et sans parler des avances du RC Lens, Lewandowski a failli débarquer outre-Manche du côté de Blackburn. Alors en milieu de tableau en Premier League, les Rovers de Sam Allardyce cherchent un buteur digne de ce nom. Big Sam s’envole pour la Pologne et rencontre le joueur. Le Lech Poznań réclame quatre millions d’euros, et les négociations doivent avoir lieu en Angleterre, après visite des installations. Problème : à quelques milliers de kilomètres de là, le volcan Eyjafjöll entre en éruption. Son nuage de cendres volcaniques bloque le trafic aérien européen. En Pologne, Robert Lewandowski ne peut donc monter dans l’avion qui devait le conduire vers la Premier League, pendant que Sam Allardyce poireaute à l’aéroport de Manchester. « Ça a changé ma vie. Si j’étais allé à Blackburn, peut-être que j’y serais resté » , a depuis confié Lewandowski. Sauf qu’entre-temps, le Polonais a pris sa voiture pour répondre aux appels du Borussia Dortmund. AH

#9 - Steven Gerrard à Chelsea

Les supporters de Liverpool se souviennent probablement du mois de juillet 2005. Moins de deux mois après le sacre des Reds en Ligue des champions à Istanbul, le champion d’Europe tire la tronche en apprenant les envies de départ de l’enfant du club, Steven Gerrard. Cet été-là, le milieu anglais refuse de prolonger et voit Chelsea faire le forcing pour le recruter. « Les six dernières semaines ont été les plus difficiles et c’est la décision la plus dure que j’ai jamais eu à prendre, admet-il dans des propos relayés par le Guardian. J’avais l’intention de signer un nouveau contrat après la finale de C1, mais les évènements de ces dernières semaines ont changé la donne. » Courtisé par le Real Madrid, Gerrard se voit bien filer chez les Blues, qui formulent plusieurs offres supérieures à 30 millions de livres à Liverpool et où José Mourinho l’attend avec impatience. Sur les bords de la Mersey, les fans sont en colère, au point qu’un maillot floqué du nom de Gerrard est brûlé devant Anfield. Après dix-sept années passées au club, l’international anglais est donc prêt à tourner la page… avant de se raviser. Une volte-face en grande partie motivée par les supporters. « Je me sens comme si j’appartenais à cette ville, je ne voulais pas leur faire de peine » , racontait-il en 2020 sur la chaîne Youtube The Jude’s Journey. L’histoire d’amour entre Gerrard et Liverpool a finalement pu durer une décennie de plus. CG

#8 - Majeed Waris à Rennes

La scène se déroule le 5 août 2015 à l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle, où Majeed Waris débarque en provenance de Trabzon, en Turquie. Passé par Valenciennes, l’attaquant de 23 ans s’apprête à faire son retour en Ligue 1, plus précisément au Stade rennais, qui a trouvé un accord avec Trabzonspor pour un transfert estimé à 3,5 millions d’euros. Seulement, la délégation rennaise venue l’accueillir à l’aéroport voit le joueur et ses représentants grimper dans une autre voiture, avec des émissaires du FC Lorient. Un coup de Trafalgar qui s’explique par une surenchère de dernière minute du club morbihannais, qui a posé cinq millions d’euros et un meilleur contrat (un million d’euros net annuel) sur la table pour doubler le voisin rennais. Stupeur à Rennes, où l’entraîneur Philippe Montanier donne sa version de l’histoire : « Trabzonspor ne nous a jamais donné de nouvelles, ce qui n’est pas normal. La direction du Stade rennais étudie les suites à donner, car notre accord par fax a visiblement une valeur juridique. »

Les dirigeants rennais hésiteront à porter l’affaire devant la FIFA, pendant que le président lorientais Loïc Féry se frotte les mains au micro de RMC au lendemain de cette affaire : « Il y a un joueur qui a décidé de rejoindre Lorient. Les premiers contacts directs avec Trabzonspor remontent à un peu plus de dix jours. (…) Quand notre dernière proposition a été acceptée, le FCL a organisé le voyage du joueur. Et à l’arrivée à Paris, alors qu’on avait tout organisé, tout payé, on a eu la désagréable surprise de s’apercevoir qu’il y avait des confrères d’un autre petit club breton qui étaient à Roissy. » Rennes se contentera des prêts de Juan Fernando Quintero et Jérémie Boga en toute fin de mercato, avant de se faire de nouveau chambrer en octobre sur une affiche publicitaire des Merlus avec l’inscription « Faites comme Majeed Waris, prenez la route du Moustoir ! » à l’approche du derby. « Ils ont de l’humour » , sourira Mikaël Silvestre pour calmer le jeu et clore cette drôle d’histoire. CG


#7 - Park Chu-young à Lille

Habitué à se faire planter lors des différents mercatos, Arsène Wenger a pris sa revanche au cœur de l’été 2011 en chipant in extremis Park Chu-young à Lille. Alors que l’international sud-coréen de l’AS Monaco sort de la meilleure saison de sa vie sur le Rocher (douze pions en Ligue 1, quand même), son arrivée dans le Nord est quasiment bouclée, le 26 août 2011, comme le relatait Michel Seydoux pour 20 Minutes : « On reçoit le joueur au domaine de Luchin en fin d’après-midi. Il est accompagné de son agent, mais aussi d’un traducteur, car il parlait très mal l’anglais. On lui fait passer une première série de tests physiques et on le ramène à l’hôtel. On s’était mis d’accord sur le contrat avec l’agent et le joueur. Il n’y avait plus aucune ambiguïté… » C’était en tout cas ce que croyait le dirigeant nordiste.

Car le lendemain matin, au moment d’aller chercher sa nouvelle pépite à l’hôtel, la surprise est totale : Park n’est plus là. Il n’est même plus en France, d’ailleurs. « On apprend par la concierge que le joueur, mais aussi son agent et même son traducteur ont pris le train de 7h15 pour Londres pour aller signer à Arsenal, reprend Seydoux. Ils sont partis comme des voyous, sans payer leurs chambres. C’est le LOSC qui a dû régler la note. La classe jusqu’au bout ! » Forcément très critiqué après ce larcin de haut niveau, Arsène Wenger se défendra dans les colonnes de France Football de toute filouterie à l’égard du LOSC : « Je n’ai rien compris à ces reproches. Je ne savais pas que Park allait signer à Lille. J’ai même été surpris d’apprendre que le joueur était en train de passer sa visite médicale à Lille, alors que nous étions en train de négocier avec Monaco. Lorsque nous sommes tombés d’accord, j’ai appelé le joueur, qui était effectivement à Lille, et je lui ai demandé : « Alors, qu’est-ce que tu fais ? Tu signes à Lille ? » Il m’a répondu : « Non, je viens. » Nous n’avons rien fait d’illégal ! Dans ce cas, c’est le joueur qui a décidé. » AC

#6 - Zlatan Ibrahimović à Arsenal

C’est l’un des râteaux les plus mémorables du mercato au XXIe siècle. Ce jour où un gamin de Malmö qui répond au nom de Zlatan Ibrahimović, 19 ans à l’époque, a tout simplement refusé la tunique des Gunners, car il devait faire ses preuves. C’est en 2012, douze ans après les faits, dans une interview accordée au Sun, que Zlatan a raconté cette folie : « Arsène m’a donné le fameux maillot rouge et blanc avec le numéro 9 et le nom d’Ibrahimović. J’étais tellement content que j’ai même posé pour une photo dans cette tenue. C’était un moment fantastique pour moi. Arsenal avait une belle équipe à ce moment-là et voilà qu’on me donnait un maillot, spécialement pour moi. J’ai donc attendu que Wenger me persuade de rejoindre Arsenal, mais il n’a même pas essayé. Il ne m’a fait aucune proposition sérieuse. C’était plus : « Je veux voir si tu es vraiment bon, quel genre de joueur tu es. Fais un essai. » Je n’arrivais pas à y croire et j’ai dit : « Pas question. Zlatan ne passe pas d’audition. » J’ai pensé : « On me connaît ou on ne me connaît pas, et si on ne me connaît pas, c’est qu’on ne me veut pas vraiment. »  » Aujourd’hui, cela ne fait aucun doute : Arsène Wenger sait qui est Zlatan Ibrahimović. AC

#5 - Guillermo Ochoa au PSG

Quand on associe Guillermo Ochoa au PSG, on pense d’abord à sa masterclass d’août 2013 au Parc des Princes (1-1, 11 arrêts sur 39 tirs concédés). On oublie trop souvent qu’avant d’écœurer Zlatan et consorts dans les cages d’Ajaccio, le portier mexicain était attendu dans celles du PSG. Cela se passe au printemps 2011, peu avant la prise de pouvoir des Qataris dans la capitale. À l’époque monument de l’America au Mexique, Guillermo Ochoa a des envies d’Europe. Fulham, l’Olympiakos, Manchester United et le PSG sont aux aguets. Mais patatras : pendant la Gold Cup, Guillermo Ochoa est contrôlé positif au clenbutérol avec quatre coéquipiers. Dans son sang, on retrouve 1,1 nanogramme de la substance, soit 22 fois plus que pour le contrôle qui a coûté un Tour de France à Alberto Contador. « On ne savait rien du clenbutérol, même pas que c’était injecté dans le sang des vaches pour les faire grossir. Cela reste trois ou quatre jours dans ton organisme, pestera plus tard le Mexicain. C’était injuste. Quelque chose qui était hors de notre contrôle et qui a affecté ma carrière, mon avenir, mon saut de l’Amérique à l’Europe. J’aurais pu signer au PSG. Comme les choses auraient pu être différentes… Mais je me suis retrouvé à Ajaccio. » Seul club à lui faire confiance alors qu’on ne sait pas encore que ce contrôle résulte effectivement d’une intoxication alimentaire, l’AC Ajaccio saute sur l’occasion pour l’enrôler le même été. AH

#4 - Luis Suárez à la Juventus

Est-ce qu’un test de langue peut faire capoter un deal qui se chiffre en plusieurs dizaines de millions d’euros ? En Italie, assurément. Alors que la Juventus vient de perdre Gonzalo Higuaín, parti aux States se refaire la cerise, le club turinois attend un buteur de renom pour remplacer Pipita. Rapidement, la piste menant à Luis Suárez fait consensus dans le Piémont. Andrea Pirlo, fraîchement nommé entraîneur du champion d’Italie en titre en lieu et place de Maurizio Sarri, valide lui aussi la piste menant à l’international uruguayen du Barça. El Pistolero, lui, est attiré à l’idée de rejoindre la Serie A et le géant turinois. Un seul obstacle existe : la Juve ne peut pas compter de joueur extra-communautaire supplémentaire dans ses rangs, et Suárez doit donc obtenir la nationalité italienne pour rallier la Botte. Cela tombe bien : la compagne du buteur barcelonais possède la citoyenneté italienne, et Luis Suárez peut donc y prétendre.

Le plan semble alors parfait : pour que Suárez devienne juventino et obtienne facilement son passeport avant la fermeture du mercato, les réponses à son test de langue lui seront données en avance et l’affaire sera dans le sac. C’est à l’université de Pérouse que Luis Suárez réussit son examen avec… la complicité de ses enseignants. Un cas qui n’échappe pas au procureur du parquet de Pérouse, Raffaele Cantone, qui surveillait l’université à ce sujet depuis plusieurs mois. Parmi les écoutes révélées dans la presse italienne, celles concernant Stefania Spina, l’une des personnes censées préparer Suárez, sont affolantes : « Luis Suárez doit avoir et aura son examen, car avec un salaire de 10 millions par saison, tu ne peux pas lui faire rater son examen, même s’il ne sait pas conjuguer les verbes et parle à l’infinitif. » Luis Suárez reconnaîtra la supercherie et n’ira donc pas à la Juve. De quoi faire le bonheur de l’Atlético qui ira choper le titre en partie grâce aux 21 pions de Suárez huit mois plus tard. Morale de l’histoire : tricher à l’école, ça peut aussi rapporter gros. AC

#3 - Malek Cherrad à Toulouse

​​L’année 2004 n’était pas celle de Malek Cherrad. Entre deux transferts avortés, l’un à Toulouse pendant l’hiver et un prêt à l’ES Tunis six mois plus tard, l’attaquant algérien a totalement disparu de la circulation pendant plusieurs semaines. Littéralement. Le 24 mars, le joueur formé à Nice se volatilise avec femme et enfant, sans donner de nouvelles ni informer son club, avant de réapparaître le 12 mai. Au centre de cette histoire abracadabrantesque, les frangins de Cherrad et notamment l’aîné Kamar qui gère ses intérêts. Après l’échec du transfert au TFC, ce dernier s’en était violemment pris au président niçois Maurice Cohen. « Menaces et insultes envers Roger Ricort, chargé du dossier après l’échec des négociations. Dossier que je reprends personnellement, mais Toulouse interrompant les négociations, j’en ai été rendu responsable, détaillera-t-il. Ils ont proféré à mon encontre diverses menaces et insultes antisémites. La situation s’envenimant, on a jugé bon de prévenir la police sans porter plainte, afin de préserver Malek et l’équipe. »

Avant de fuguer, Cherrad vient trouver Cohen pour lui demander une avance sur salaire de 16 000 euros et que celui-ci ne soit plus versé sur un compte cogéré par son frère Kamar en précisant son envie de s’occuper de « ses affaires lui-même. À la suite de quoi, ses frères sont devenus encore plus menaçants. » Après la disparition de Malek, les enquêteurs privilégient rapidement la piste familiale, mettant en avant une possible mainmise de certains membres de sa famille sur l’attaquant, qui aurait cherché à s’affranchir de leur autorité en prenant la fuite. « Tout est rentré dans l’ordre désormais. Je n’en pouvais plus et je n’avais pas d’autre issue. Je reste en contact avec certaines personnes de ma famille, clarifiera le joueur de 23 ans à son retour d’un endroit au sud de l’Europe, où il a passé ces longues semaines en secret. Je tiens à dire que je n’ai aucune dette de jeu et que je ne dois d’argent à personne. » Entre-temps, Cherrad a vu Nice revenir sur sa décision de le licencier en préférant suspendre son contrat, mais également son frère et agent Kamar être condamné à six mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel pour ses insultes à l’égard du président des Aiglons. « Tout le monde a compris que Malek était parti pour des raisons personnelles et qu’il y avait une mauvaise influence autour de lui, conclura Maurice Cohen. Il faut faire la part des choses entre Malek Cherrad et son frère. Il y a un océan entre les deux. » Ce qui n’empêche pas de voir à nouveau un transfert le concernant capoter, Cherrad poursuivant finalement sa carrière à La Gantoise plutôt qu’à Tunis. CG

#2 - Anthony Mounier à Saint-Étienne

Pour n’importe qui, tenir trois jours dans le Forez, c’est déjà pas mal. Mais pour un joueur de football prêté à l’AS Saint-Étienne, c’est peu. En janvier 2017, le peuple vert n’a pas vraiment laissé le choix à Anthony Mounier. À 29 ans, l’attaquant formé à Lyon débarque en prêt pour six mois depuis Bologne, avec une option d’achat estimée à deux millions d’euros. Une bonne affaire pour les Verts, mais pas pour leurs amoureux. La gronde monte, et les Green Angels donnent le ton lors d’un entraînement à l’Étrat avec une banderole : « Mounier, nos couleurs ne seront jamais les tiennes. » Plus grave : le joueur reçoit des menaces de mort. Au retour du déplacement à Toulouse (où il n’a pas été aligné dans ce contexte), Anthony Mounier est même exfiltré par les dirigeants vers Lyon, pour éviter d’atterrir avec le reste de l’équipe à Saint-Étienne. Le climat autour du joueur est délétère, pas tant pour son passé de joueur du rival lyonnais que pour une petite phrase prononcée en mars 2012 lors d’une victoire de l’OGC Nice dans le Chaudron : « On les baise les Verts, on les baise. »

« Je ne m’en rappelais même plus ! En plus, c’est une vidéo qui vient d’OGC Nice TV, même pas d’une caméra de beIN ou Canal. J’ai dû faire ça contre d’autres équipes quand on a marqué des buts, nous racontait le joueur en novembre 2017. C’était un match tendu, on jouait le maintien avec Nice. On a gagné 3-2 à Geoffroy-Guichard… C’est sorti comme ça. Il ne faut pas oublier que j’ai tenu ces propos-là avec un joueur qui, quelques années après, a joué pour Saint-Étienne, et il n’a pas eu de soucis. (François Clerc, l’auteur du but décisif ce jour-là, NDLR.)  » De bonne foi, le joueur se dit prêt à s’expliquer calmement avec les supporters. En vain. Au retour de Toulouse, l’ASSE se résout à annuler le prêt : « Le président et le directeur sportif, Dominique Rocheteau, viennent me parler. Ils me disent qu’ils pensaient pouvoir régler la situation, mais que cela a pris des proportions exagérées, hors de contrôle. Je leur dis :  »C’est la fin du mercato, on va faire comment ? » On m’a pris un billet d’avion. » Finalement, Mounier rebondit à l’Atalanta Bergame, avant d’enfiler le maillot vert… du Panathinaïkos. AH

Par Andrea Chazy, Clément Gavard et Adrien Hémard

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