Résumé 2ème journée de Liga
Des Français à la peine, des promus qui s'affirment, des cadors qui se cherchent, et des hommages posthumes...Bienvenue dans la deuxième journée de la Liga...
FC Barcelone 1- 1 Racing Santander
Quand le meilleur homme du match s’appelle Sergio Busquets, fils de Carlos, pire gardien de l’histoire des Blaugranas et sans doute de l’histoire du football, il y a de quoi s’inquiéter.
Bien sûr ni Messi (qui n’a pas débuté le match), ni Henry (non inscrit sur la feuille de match pour des raisons techniques et visiblement remonté contre le Pep), ni Iniesta ou encore Touré n’étaient présents samedi soir au Camp Nou. Champion’s League oblige. Une aubaine pour le gardien verdiblanco Tono, qui a peut-être sorti le match de sa vie contre une attaque catalane sans idées.
Même sans génie, et face à un autobus planté devant les 6 mètres adverses, le Barça aurait dû gagner 5-0 pour les débuts officiels de Guardiola au Camp Nou…Au lieu de ça, les Catalans ont souffert, comme toujours, en défense, après que le Racing a égalisé.
Résultat : 1 point en deux matchs, Hleb blessé pour un mois, première polémique avec Henry, première bronca de la saison, beaucoup de doutes avant la réception mardi du Sporting, et un hommage à Joan Segarra (mort dans la semaine), capitaine du Barça des “5 copas”. Qui dit mieux ?
Buts : 1-0: Messi, 70e. 1-1: Jonathan Pereira, 76e
FC Séville 4 – 3 Sporting Gijon
Deuxième défaite en deux matchs pour le promu Sporting, et second penalty provoqué en autant de matchs par le frenchie Squillaci. Menés 0-2 au bout de 20 minutes de jeu, les Sévillans, sans Romaric au milieu de terrain, ont montré qu’ils avaient une bonne paire de cojones en rentrant aux vestiaires sur un score de parité (3-3) presque miraculeux.
Kanouté, toujours là pour les buts importants, a une nouvelle fois démontré pourquoi le Sanchez Pizjuan le surnommait le “Roi Mage noir”. En même temps, il n’y en a qu’un…
Buts : 0-1, 18e: Diego Castro. 0-2, 20e: Bilic. 1-2, 22e: Chevantón. 2-2, 36e: Kanouté. 3-2, 37e: Maresca. 3-3, 46e: Bilic,. 4-3, 60e: Kanouté
Recreativo 0 – 1 Espanyol Barcelone
Le match le plus emmerdant du week-end espagnol aura servi à voir débuter dans l’anonymat général Akalé sous les couleurs du Recreativo, pour le 150ème match du club en première division.
Les Andalous ont passé tout le match à attaquer inutilement, avant que Luis Garcia ne convertisse la seule occasion du match côté ‘Perriquito’. Un Hold-Up d’enfoirés qui fait des Catalans les leaders du championnat.
A noter qu’une minute de silence avait été imposée avant la rencontre suite à la mort de la mère du milieu de terrain Pablo Oliveira (Huelva). Décidément, les morts étaient à l’honneur cette semaine.
But : 0-1, 84e: Luis García
Villarreal 1 – 0 Deportivo
Le Sous-Marin jaune a offert le meilleur football depuis le lancement de la Liga. Infiniment supérieurs aux Galiciens, les hommes de Pellegrini n’ont pourtant réussi à marquer qu’un seul but, œuvre de Cazorla, l’ex futur Merengue, sur leurs 14 frappes cadrées. Comme (le) Pascal, les hommes en jaune « préfèrent la chasse à la prise » . Ça peut se discuter…
But : 1-0, 22e : Cazorla
Real madrid 4 – 3 Numancia
Numancia confirme qu’il n’est pas encore en Segunda. Bon match des promus face à un Real déjà vu : nul en défense + grosse efficacité en attaque + individualisme + facteur chance = victoire à l’arraché, qui ne convainc pas vraiment.
Comme van der Vaart, malgré son beau but. Pour l’anecdote, la “petite pucelle” Guti a marqué le 5000ème but merengue en championnat…sur une frappe contrée. Crade.
Buts : 0-1, 7e: Moreno. 1-1, 19e: Guti. 1-2, 22e: Barkero. 2-2, 26e: Higuaín. 3-2, 33e: Van der Vaart 4-2, 40e: Cisma, CSC. 4-3, 56e: Moreno
Majorque 1 – 1 Osasuna
Vicente Grande, le président de Majorque, n’était pas dans les tribunes. Il en a eu marre des insultes à son encontre après que le club s’est séparé de ses meilleurs éléments durant le mercato.
La seule recrue balear de valeur, Aduriz, lui a pourtant donné raison jusqu’à la 84 ème minute, moment choisi par Portillo pour donner signe de vie après un plan de carrière aussi foireux que celui de Fiorèse. A part ça, le match était à chier.
Buts : 1-0, 17e: Aduriz; 1-1, 84e: Portillo.
Valladolid 2 – 1 Atletico
A 10 pendant 70 minutes après l’expulsion de Pedro Leon, Valladolid a démontré une nouvelle fois pourquoi l’Atletico était un club si attachant.
Avec un Coupet aux fraises, une défense aux abois et une attaque anarchique mais néanmoins talentueuse, l’Atletico a au moins le mérite d’amuser la galerie par sa médiocrité chronique.
Buts : Vivar Dorado, 3e, Javier baraja 27e, Agüero 55e
Getafe 0 – 0 Betis Seville
6 poteaux, 27 frappes cadrées, 3 face à face avec les gardiens loupés, zéro but. Un bon match entre deux équipes sadomasochistes.
Malaga 0 – 0 Athletic
Cet été, l’ETA avait fait exploser des poubelles (pourquoi tant de haine ?) sur les plages de Malaga pour niquer la feria de la ville.
Il fallait bien un 0-0 bien pourri pour faire la paix…
Avec le Franco-Marocain Nabil Baha et Llorente, seuls en pointe de leurs équipes respectives, il fallait bien se douter que l’enjeu du match était surtout diplomatique.
Almeria 2 – 2 Valence
Du vrai football où les joueurs offensifs font la différence (Piatti, Negredo, Villa) et où les défenseurs centraux viennent placer leur coup de boule sur corner (Alexis).
L’un des matchs les plus plaisants du week-end, même sans David Silva, blessé pour 3 mois.
Buts : 1-0, 19e: Piatti. 1-1, 34e: Alexis. 2-1, 39e: Negredo. 2-2, 68e: Villa.
Par Javier Prieto Santos
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