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Quand l’Allemagne prend par les sentiments

Par Nicolas Jucha
Quand l’Allemagne prend par les sentiments

L'Allemagne a vu la mort dans les yeux face à la Suède. Et le reste du monde a vu une équipe continuer de lutter, alors que tous les éléments étaient contre elle. Un scénario qui fait ce soir de la Nationalmannschaft une machine à émotions plus qu'une machine à gagner.

En temps normal, quand on pense Nationalmannschaft, on imagine plutôt un rouleau-compresseur ou une machine à tuer froide et sans sentiment. Ce soir pourtant, pendant près de 95 minutes, Nationalmannschaft a été synonyme de victime. Victime au bord du précipice après une défaite contre le Mexique et un match nul qui se dessinait contre la Suède. Un résultat qui aurait permis aux Vikings de renvoyer Joächim Löw et ses hommes au pays. Et il faut bien admettre que tous les signes indiquaient que l’équipe d’Allemagne allait passer une soirée de merde : Rudy se faisant exploser le nez par Toivonen, celui-là même qui au milieu de Neuer, Rudiger et Boateng, claquait un contrôle en pleine course et le petit lob qui allait bien, ou encore Timo Werner ratant toutes les occasions possibles, quand ce n’est pas Olsen qui sauvait miraculeusement les miches de son équipe face à Gómez.

Pas encore l’heure de prendre l’avion

L’expulsion de Boateng et la minasse de Brandt sur le poteau n’étaient que des éléments de plus pour étayer la thèse de dieux du football qui avaient clairement choisi leur camp. Mais cette équipe allemande n’a pas lâché, même quand son entraîneur donnait le sentiment d’avoir compris l’inéluctable dans sa zone technique. Une équipe allemande moquée par un journaliste suédois proposant des billets d’avion à Khedira, resté digne, alors qu’il savait déjà qu’il serait écarté du onze de départ. L’Allemagne a mis un genou à terre, sur une perte de balle malheureuse de son maître à jouer Kroos, déjà critiqué pour sa terne performance contre le Mexique. On pensait qu’elle avait mis le deuxième avec le retour aux vestiaires de son taulier défensif.

Mais cette équipe d’Allemagne que l’on a vu mourir a donné à sa manière une petite leçon au monde du foot : face à la « malédiction des champions du monde » , le onze allemand a décidé de continuer d’attaquer, de prendre des risques, et de mourir avec ses idées. Dignement. Pour finalement se voir sauvé dans le bout du bout du temps additionnel par celui-là même qui aurait été le bouc émissaire parfait en cas d’élimination. Encore une fois, le football a été un sport qui se joue à onze contre onze – ou presque – et à la fin c’est l’Allemagne qui a gagné. Mais pour une fois, même Gary Lineker l’admettra, cela en valait la peine.

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