Pourquoi le Barça va gagner la C1
C'est entendu. Aux alentours de 22h45, Carles Puyol soulèvera sa deuxième Champions League. Le Barça sera de nouveau roi d'Europe et la vie sera belle comme ça. Voici en onze points, le pourquoi du comment. Et c'est imparable.
– Une défense en bois : Sans Marquez blessé. Sans Abidal suspendu. Sans Daniel Alves suspendu, bis. Le Barça va jouer sa finale avec un seul de ses quatre titulaires. Ne serait-ce que pour le côté kamikaze et aventurier du projet, la victoire est dans la poche.
– Du jamais fait : En plus de 100 ans d’histoire, Barcelone n’avait jamais passé d’éliminatoires européens avec match retour à l’extérieur. Cette saison, les hommes de Guardiola se sont pourtant qualifiés à Munich en quarts et à Londres en demies. Si ça, c’est pas un signe.
– Vive le roi : Il est dit que lorsqu’il assiste à un évènement sportif, son favori s’impose toujours. Le Roi d’Espagne, Juan Carlos 1er, sera bien à Rome pour soutenir Barcelone. Tout sauf une particularité, Jean Charles est né… à Rome. Trop facile.
– Puissance 4 : Tout le monde le sait, Manchester United n’a jamais perdu de finale européenne (forcément, quand on en joue moins que la moitié des vrais clubs historiques du vieux continent…). Trois finales de C1 pour autant de victoires, les anglais rêvent de la passe de quatre. Désolé pour les moches, on dit « jamais deux sans trois ». Pas « jamais trois sans quatre ». Dommage.
– Chelsea oblige : Apparemment, se payer les Blues de Chelsea aide à remporter le titre. Et c’est pas MU qui dira le contraire. De plus quand on sort vivant d’un match comme la demi-finale retour au Pont de Stamford avec une seule frappe au but… Mais en lucarne, il est dit quelque part qu’on va nécessairement au bout.
– Triplé historique : C’est l’occasion unique d’entrer dans l’histoire du football espagnol. Réaliser un triplé Liga-Copa del Rey-C1 jamais obtenu par aucun club du Royaume. Même pas le Real Madrid et ses neuf Coupes d’Europe des Clubs Champions couplé à ses trente-et-un championnats.
– L’exception qui confirme la règle : Cette saison en Europe, aucun club espagnol n’a réussi à battre de club anglais. Certainement pas le Real (battu 0-1 et 4-0 par Liverpool), ni Villarreal (1-1 et 3-0 par Arsenal), ni même ce Barça (0-0 et 1-1 contre Chelsea). Ce sera donc le cas lors de cette opposition unique. Normal.
– C’est mathématique : A chaque fois que Barcelone a remporté la C1, le club venait d’être sacré champion d’Espagne quelques jours auparavant. C’était le cas en 1992. C’était aussi le cas en 2006. Quoi, le Barça a remporté la Liga il y a deux semaines ? Hummm, ça sent bon…
– Rendre la justice : Soyons sérieux. Lors de ses deux dernières victoires en C1, Manchester l’emporte avec une chance offensante contre le Bayern en 99 et aux tirs au but l’an passé contre Chelsea. A un moment, faut arrêter de se foutre de la gueule du monde… L’escroquerie, ça va un temps.
– TH14 : C’est horrible à dire. Pourtant, tout laisse à penser que c’est SA finale. Éternel loser avec ses Gunners, Thierry Henry a l’occasion unique de faire comme ses potes Zidane, Liza, Marcel, Didier et les autres : remporter Coupe du Monde, Championnat d’Europe et Ligue des Champions. Il ne laissera pas passer sa chance.
– Les Freaks, c’est pas chic : Enfin, comment peut-on dignement penser qu’un type aussi moche que Wayne Rooney et un type aussi roux que Paul Scholes peuvent l’emporter. Non, la finale a lieu en Italie, patrie du Beau. Quand on regarde la gueule d’ivrogne que se paye Ferguson et l’élégance naturelle de Josep Guardiola, on a tout compris.
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