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  • J22
  • PSG-Angers (5-1)

Paris carbure au pastis

Par Florian Cadu
Paris carbure au pastis

Devant des Angevins accrocheurs mais impuissants, Paris a explosé le compteur et offert un beau spectacle à son public (5-1). Auteur d'un sublime doublé, Di María a été immense.

Paris Saint-Germain 5-1 SCO Angers

Buts : Ibrahimović (32e), Lucas (40e), Van der Wiel (54e) et Di María (63e et 66e) pour Paris // Capelle (59e) pour Angers

Les matchs passent et se ressemblent. Inlassablement. Les mêmes gens frappent dans les mêmes mains pour applaudir les mêmes joueurs. Continuellement. Les mêmes supporters crient leur même plaisir dans le même virage. Qu’ils s’appellent Lyon, Toulouse, Angers, qu’ils s’imaginent lions, qu’ils soient violets ou qu’ils aient la dalle, tous ont goûté à l’atmosphère du Parc et sont repartis avec une défaite dans la tronche, avec ce sale sentiment d’impuissance. En cette fin d’après-midi à Paris, le SCO a donc pris le tarif.

Un seul changement à noter dans ce stade : le retour du son de Phil Collins à l’entrée des joueurs. Sinon, la rencontre a débouché sur le même résultat qu’on peut observer depuis des mois dans le 16e arrondissement de la capitale. Les hommes de Blanc, sans trop forcer (!), ont dégommé Angers, le 4e de Ligue 1, qui n’a pourtant pas démérité. Le score ? 5-1. Le joueur ? Di María. Le geste ? La volée de l’Argentin. Le PSG est (bien entendu) plus que jamais leader, Angers toujours au pied du podium en attendant les autres rencontres.

Angers a la dalle ? Paris a les crocs

Pour ce duel de haut de tableau, pas de Silva, pas de Marquinhos, pas de Pastore ni de Verratti. Et pas de Cavani non plus dans le onze de départ. L’Uruguayen, désormais clairement remplaçant, semble payer la réunion exigée par Ibra il y a quelques semaines. Du coup, c’est Lucas qui est positionné sur l’aile gauche. Rabiot est là aussi, et Aurier dépanne en charnière centrale. Les 700 Angevins qui se sont déplacés au Parc ne voient quant à eux aucune surprise dans la formation alignée par Stéphane Moulin. Dès le départ, les Parisiens se cognent au bloc angevin maintenant bien connu des amateurs de Ligue 1. Le PSG garde le cuir, oui, mais n’en fait pas grand-chose. Aussi froid que son équipe, Auteuil se réchauffe un peu en portant la voix pour répondre à Boulogne. Lucas touche beaucoup de ballons et tente d’accélérer le jeu, mais l’adversaire, compact, joue bien le coup, notamment grâce à un alignement défensif irréprochable.

Le milieu du SCO parvient à bien court-circuiter les transmissions, tout en essayant d’aller de l’avant quand il a la balle. Sans complexe. C’est clair : Angers a faim. Les replis défensifs sont nikel. Et quand l’équipe est prise en défaut, par un caviar de Di María par exemple, c’est Letellier qui fait le taff devant Van der Wiel ou Matuidi. Sauf que quand Ibra s’y met, c’est autre chose. Actuellement, quoi qu’il fasse, le Z a le mojo : sur un bon décalage dans la surface, le Suédois envoie une frappe contrée qui passe entre les jambes du portier. 17e pion en 17 journées pour lui. Propre. Le Parc ne l’oublie pas et gueule son admiration. Sur son banc, Cavani rumine. Moins de dix minutes plus tard, la défense angevine oublie sa rigueur et laisse Paris jouer. Sanction immédiate : Di María régale Lucas et en profite pour doubler le score. Sévère. Sur son banc, Cavani chiale.

Di María, un ange dans le ciel parisien

Au retour des vestiaires, le SCO ne touche plus la quille. Au vrai, Paris se balade et s’amuse tranquillement. À la 54e, la bande d’Ibra accélère et inscrit un somptueux but collectif, signé Van der Wiel, qui récompense au passage sa bonne performance. David Luiz, blasé, ne célèbre même pas. Sur son banc, Cavani gobe un Lexomil. Comme il n’est pas encore tout à fait parfait, le club de la capitale se relâche un peu en laissant marquer Capelle. À la suite d’un coup de pied arrêté, évidemment. Les quelques fans angevins sont aux anges. Car il faut bien l’avouer : face à cette team, c’est déjà un petit exploit de tromper Trapp devant son public.

Le problème, c’est que les supporters parisiens, en plus d’être exigeants, sont jaloux. Ça tombe bien : Di María adore faire plaisir. L’Argentin sort donc ses petites sucreries bien à lui. Il envoie d’abord une volée acrobatique magnifique dans les filets, avant de réaliser un superbe lob. Le public, bien conscient du talent énorme de son protégé, perd ses cordes vocales. Sur le bord du terrain, Cavani essaye de s’échauffer. Pas trop con, Blanc décide justement de faire tourner avec un triple changement et les entrées de Stambouli, Kimpembe, et Cav’. Malgré Ibra et quelques actions de classe, le score ne bougera pas. L’arbitre siffle le coup de sifflet final sous les acclamations et les « Merci Paris ! » du Parc, qui ne demande qu’à s’enflammer à nouveau. À qui le tour ?

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