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  • France
  • Ligue 1
  • 14e journée
  • Metz/PSG (2-3)

Metz sait bien recevoir

Par Christophe Gleizes
Metz sait bien recevoir

Avec un sens de l'accueil indéniable, les Messins ont offert la victoire au PSG dans un match ouvert et intense, marqué par de nombreuses offrandes (2-3). Heureux et satisfaits, les hommes de Laurent Blanc se sont régalés du menu.

MetzPSG (23)

M. Maïga (49′), M. Maïga (52′) pour Metz , J. Pastore (8′), G. Bussmann (15′ csc), E. Lavezzi (82′) pour PSG.

Vendredi soir, il est toujours agréable d’avoir un ami qui sait recevoir à l’heure du dîner. Un ventre bien rempli est la meilleure garantie d’une seconde partie de soirée réussie. Qu’on se le dise, Metz est un hôte d’exception. Auparavant invaincus à Saint-Symphorien, les joueurs d’Albert Cartier ont mis les petits plats dans les grands pour régaler leurs convives, au terme d’un festival gustatif de belle intensité (2-3). Entre blessures, suspensions et convocations internationales, le PSG se présentait au régime, le bouche-à-oreille n’ayant pas vraiment fonctionné. Privés de temps de jeu, Cabaye et Marquinhos obtiennent ainsi leur part de gâteau, tandis qu’Adrien Rabiot savoure en entrée un tacle fondant de Guirane N’Daw (2e), soucieux de montrer son sens de l’accueil.

Metz régale

Sans envie et sans pressing, le FC Metz met tout de suite son hôte à l’aise. Puisque l’on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs, Bouna Sarr met la main à la pâte : sous la pression de Javier Pastore, le milieu perd bêtement un ballon dans l’entrejeu. Maladroite et passive, la défense messine cafouille par trois fois devant l’Argentin, qui profite de plusieurs contres favorables pour inscrire son premier but de la saison, en éliminant Carrasso d’une subtile balle piquée (9e). Le début des festivités, puisque sept minutes après, c’est Gaëtan Bussman qui trompe son propre gardien en contrôlant maladroitement un coup franc rentrant de Lavezzi (16e). La suite de la première période n’est qu’une orgie d’approximations défensives dont ne profitent ni Adrien Rabiot, signalé hors-jeu sur son but (37e), ni Javier Pastore, au terme d’un joli mouvement collectif (41e).

Le PSG frôle l’indigestion

La reprise à peine sifflée, le chef Fredy Fautrel fait son entrée en sifflant un penalty litigieux, sa grande spécialité. Appliqué, Modibo Maïga transforme l’offrande sans trembler (47e). Puisque Van der Wiel en redemande en levant la main, l’attaquant malien remet le couvert dans la foulée (53e). Passé en quelques minutes de généreuses portions, pour échauffer l’estomac, au plat de résistance à la technique plus maîtrisée, les protégés d’Albert Cartier enchantent les papilles de Saint-Symphorien. La suite du repas ne sera qu’une longue découverte de saveurs, agrémentée de beaux mouvements collectifs des deux côtés. La dernière bouchée sera néanmoins pour l’excellent Ezequiel Lavezzi, qui délivre ses coéquipiers en poussant un ballon relâché au fond des filets (83e). Du spectacle, de l’intensité, et un résultat positif, le menu proposé ce soir à Laurent Blanc mérite sans doute trois étoiles au guide Michelin. Son PSG s’est explosé la panse. Le malheureux Yohan Cabaye, blessé au mollet, a même frôlé l’indigestion.

Par Christophe Gleizes

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